GAFI et TRANSPARENCE FINANCIERE
BLANCHIMENT TRACFIN et fraude fiscale
à jour au 19.03.10
"Nous ne voulons pas de déclarations systématiques"
par JB Carpentier responsable de TRACFIN
GAFI et TRANSPARENCE FINANCIERE
BLANCHIMENT TRACFIN et fraude fiscale
à jour au 19.03.10
"Nous ne voulons pas de déclarations systématiques"
par JB Carpentier responsable de TRACFIN
Le rapport M. Gilles CARREZ,3.12.10 AN htlm
Le rapport M. Gilles CARREZ pdf
En 2009, environ 240 000 sociétés de personnes déclarant un résultat cumulé de plus de 25 milliards d’euros existaient dans notre pays.
Ces modifications emportent des conséquences en matière internationale, qui constitueraient la motivation initiale de la réforme du régime de semi-transparence.
Si l’objectif poursuivi par ces réformes peut se comprendre, le présent article modifie très profondément le droit applicable et soulève trois questions principales.
Premièrement, s’agissant du régime fiscal des sociétés semi-transparentes, le droit en vigueur, largement jurisprudentiel, se caractérise par une grande complexité et permet de nombreuses optimisations.
Deuxièmement, l’option retenue n’est pas une remise en cause globale de la semi-transparence et des avantages qui en découlent mais une adaptation de celle-ci en vue de l’accroître selon des modalités qui, en pratique, ont principalement sinon exclusivement pour effet un assouplissement de l’état du droit pour les associés personnes morales pour lesquels le degré actuel d’opacité interdit le bénéfice des principaux régimes de faveur de l’IS
Par ailleurs, il est proposé une mesure indépendante mais qui rétroagit sur le régime de semi-transparence. Elle consiste à remettre en cause pour les entreprises individuelles imposées aux BIC et aux BA ce qu’il est convenu d’appeler la théorie dite du bilan afin d’assurer une meilleure appréhension de la réalité de leurs revenus selon leur nature.
L’article 35 de la loi de finances rectificative pour 2008 (n° 2008-1443 du 30 décembre 2008) a modifié la procédure de répression des abus de droit fiscal prévue aux articles L. 64 et L. 64 A du livre des procédures fiscales.
L'administration a publié les instructions d'interprétation de la procédure d'abus de droit fiscal et aussi sur le mode de fonctionnement du comite de l'abus de droit fiscal
les tribunes sur l' abus de droit
Histoire de l'abus de droit fiscal
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Cass 3e chambre civile, 9 avril 2008 (Bull. n° 65, pourvoi n° 07-14.411)
Les services fiscaux envisagent de créer en 2010 une version grand public du logiciel ŒIL qui s'appellerait PATRIN, ce qui suppose de supprimer les références aux noms des acheteurs et des vendeurs. La règle d’une évaluation contradictoire entre l’administration et le citoyen sera alors observée.
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ISF LE BIEN PROFESSIONNEL UNIQUE
Aux termes de l'article 885 O bis 2° du code général des impôts, les parts ou actions détenues par une même personne dans plusieurs sociétés sont présumées constituer un seul bien professionnel lorsque, compte tenu de l'importance des droits détenus et de la nature des fonctions exercées, chaque participation, prise isolément, satisfait aux conditions prévues pour avoir la qualité de biens professionnels et que les sociétés en cause ont effectivement des activités, soit similaires, soit connexes et complémentaires.
Dans un premier arrêt, la cour de cassation a jugé que
Cour de cassation, Chambre commerciale, 2 mai 2007, 06-13.087,
Ne donne pas de base légale à sa décision la cour d'appel qui déduit l'absence de connexité et de complémentarité des activités exercées par deux sociétés du seul défaut de participation entre elles
Cette affaire a été renvoyé devant la cour d’appel de Lyon qui a annule les avis de recouvrement en constant des les rapports économiques étroits entre les sociétés
La DGFIP s’est pourvue en cassation
Et la cour de cassation a donne raison au contribuable
sur une analyse économique de la situation
Cour de cassation, Chambre commerciale, 28 septembre 2010, 09-68.574
l’arrêt constate que les sociétés P2G et GLD avaient des rapports économiques étroits,
- l’identité et la nature même des prestations fournies par la première à la seconde, s’agissant d’interventions de direction générale, financière, commerciale et stratégique, induisait une situation de dépendance économique de la société bénéficiaire ;
-l’activité de prestation en matière de direction générale et financière, qui donnait une impulsion en amont de l’activité de la société holding GLD, était une activité complémentaire de celle de cette dernière
- ces deux sociétés avaient donc des activités connexes et complémentaires ;
l’état de ces constatations et appréciations la cour d’appel a légalement justifié sa décision ; que le moyen n’est pas fondé ;
SUISSE Le TA Paris a jugé que le taux de prélèvement est de 16% et non de 33% sur les plus values immobilières réalisées par des résidents suisses
Comme je l’avais envisagé en application de l'article 15,4 de la convention franco-suisse, le taux du prélèvement prévu par l'article 244 bis A du CGI sur les plus-values immobilières réalisées en France par des résidents suisses est réduit de 33,1/3 % à 16 %
Note de P MICHAUD Cette jurisprudence peut être envisagée pour des résidents d’autres états
Le tribunal administratif de paris a statué sur la clause d’égalité de traitement dans les termes suivants
Tribunal administratif de Paris 20 mai 2010 n° 07-11610, 2e sect., 3e ch., JMA
Considérant qu'il résulte des stipulations précitées de l'article 15-4 de la convention fiscale franco-suisse du 9 septembre 1966 modifiée que le calcul du prélèvement libératoire auquel sont soumis les gains provenant de l'aliénation des biens mentionnés au paragraphe 2 ne peut être effectué que grâce à l'application d'un taux à une assiette ; qu'ainsi elles ne concernent pas que l'assiette mais aussi le taux de ce prélèvement, contrairement à ce que soutient l'administration ;
que ledit calcul, ainsi entendu, doit donc être effectué dans les mêmes conditions, que le bénéficiaire soit un résident de Suisse ou de France ;
que, dès lors, l'article 15-4 de la convention fiscale franco-suisse du 9 septembre 1966 modifiée fait obstacle à l'application du taux de 33,1/3 % réservé, en vertu des dispositions précitées de l'article 244 bis A, aux personnes physiques qui ne sont pas domiciliées en France ; qu'ainsi, le requérant est fondé à se prévaloir desdites stipulations pour demander la réduction du taux du prélèvement libératoire de 33,1/3 % à 16 %, taux auquel sont soumises les plus-values de cession de valeurs immobilières qui relèvent, pour les résidents français, de l'article 150 UB précité du CGI, à raison de la vente de ses parts dans les sociétés à prépondérance immobilière Parfon et Wilson Montjoie ;
Article 1er : Le taux du prélèvement libératoire auquel a été soumis, au titre de l’année 2004, M. Jean-Michel A, sur le fondement de l’article 244 bis A du code général des impôts, à raison de la cession de parts dans les sociétés Parfon et Wilson Montjoie, est réduit de 33,1/3% à 16 %.
ATTENTION ce jugement n'est pas définitif, l'administration ayant fait appel le 17 septembre 2010 sous le N° 10PA04737
ATTENTION les procédures de demande de remboursement du trop payé en 2008 et 2009 doivent être doivent etre engagées avant le 31 décembre 2010
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1 ère partie L'opposition aux actes de poursuites
Patrick Michaud avocat
Le recouvrement des impôts fait l’objet de règles contentieuses peu connues concernant notamment l’obligation de la lettre de rappel, le commandement de payer, l’avis à tiers détenteur, la saisie des salaires, la vente judiciaire, la solidarité fiscale et le sursis de paiement
LE LIVRE DES PROCEDURES FISCALES
L'article L 281 du Livre des procédures fiscales
L'opposition aux actes de poursuites cliquer
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La phase du début de la contestation du recouvrement forcé est l’opposition aux poursuites
Documentation Administrative 12C23
Complexité des procédures de recouvrement
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La phase juridictionnelle de l’opposition aux poursuites
L’opposition à poursuite devant le Juge de l'exécution
Procédure de saisine du Juge de l’éxécution
L’opposition a contrainte devant le Tribunal administratif
L’opposition à contrainte devant le Tribunal de grande instance
Le patrimoine des ménages.
Les tribunes sur la réforme de l'ISF
Conseil des prélèvements obligatoires mars 2009
PRÉSENTATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5
.I - Le patrimoine des ménages et son évolution . . . . . .7
.II - Les prélèvements assis sur la détention .du patrimoine . . . . . . .9 .
III - Les prélèvements assis sur la transmission .de patrimoine . . . 11 .
IV - Les prélèvements assis sur les revenus .du patrimoine . . . . . . . 13 .
V - Une évaluation d’ensemble des prélèvements .sur le patrimoine des ménages 15 .
CONCLUSION . ..17 .
O FOUQUET
Le patrimoine des ménages et son évolution .
En 1997, la richesse nette des .ménages s'élevait à un peu plus de .3 800 milliards en euros courants, soit .environ 160 000 euros par ménage. Fin .2007, elle s'élevait à près de .9 400 milliards d'euros, soit plus de .380 000 euros par ménage. Le rapport .entre le patrimoine net et le revenu .disponible brut des ménages, qui était .resté stable sur la période 1987-1997, a .fortement progressé après 1999 pour .atteindre, fin 2007, plus de 7 années et .demi de revenu disponible ; la .progression du patrimoine net a été .globalement plus forte en France que .dans les autres pays de l'OCDE. .Cette croissance exceptionnelle de la .richesse nette des ménages s'explique .d'abord par l'évolution des prix réels de .l'immobilier. . .
Le poids de l’immobilier.
cette tribune sera affichee dans la tribune actualites a droite de votre ecran jusqu'en janvier 2011
la loi de finances rectificative pour 2010
la loi de finances pour 2011
loi de financement de la sécurité sociale pour 2011
le communiqué du 28 septembre 2010
le dossier parlementaire
Tribune Niches fiscales et sociales les rapports
Rapport du conseil des prélèvements obligatoires 2010
Entreprises et "niches" fiscales et sociales,
Le rapport sur les niches des entreprises
Dans le rapport visé ci dessus , que les députés lui avaient commandé et qu’il leur a été présenté mercredi 6 octobre, le Conseil des prélèvements obligatoires formule 70 propositions visant à mieux encadrer et, surtout, à réduire les niches fiscales et sociales dont bénéficient les seules entreprises : l’institution propose ainsi “entre 15 et 29 milliards d’euros” d’économies, sachant que le manque à gagner total pour l’Etat, induit par ces différents avantages fiscaux, est de 172 milliards d’euros cette année.
Rediffusion à la suite de l'intervention du président de la République des avancées de réforme nécessaires sont proposées!!! cliquer
Le président Olivier FOUQUET nous fait l’amitié de donner aux 10.000 visiteurs de ce blog sa première impression après la décision du conseil constitutionnel sur l'ISF sur ce qu’il appelle un bouleversement fiscal .
Pour Olivier Fouquet le Conseil constitutionnel restitue à l’ISF son véritable objet qui est d’être un impôt sur le patrimoine. Ce retour aux sources pourrait peut-être conduire à modifier profondément l’assiette de l’ISF.
Le blog de Philippe LE CŒUR du MONDE
La récente décision du Conseil constitutionnel du 29 septembre 2010 n°2010-44 QPC qui a déclaré l’ISF conforme à la constitution française est appelée à de nombreux commentaires.