,AVOCAT FISCALISTE PARIS, ANCIEN INSPECTEUR DES IMPÔTS,PATRICK MICHAUD - Page 58

  • I La garde à vue fiscale

    dedective.jpg La procédure judiciaire
    d’enquête fiscale

    Patrick Michaud, avocat

     

    I La garde à vue fiscale
     
     

     

    La garde à vue aux usa

     

    L’article 28-2 nouveau du Code de procédure pénale 

    Dans le cadre de la politique d’amélioration de la recherche de preuves d'‘infractions fiscales , la procédure judiciaire d’enquête fiscale, instituée par le Parlement en 2009, attribue à des officiers fiscaux judiciaires, agents des services fiscaux habilités à effectuer des enquêtes judiciaires en application de l’article 28-2 du code de procédure pénale. et notamment le droit de perquisition fiscale

     

    Ces officiers fiscaux judiciaires seront intégrés dans la nouvelle brigade  nationale de répression de la délinquance fiscale aux cotés d’officiers et agents de police judiciaire

     

    Décret no 2010-1318 du 4 novembre 2010 portant création
    d’une brigade nationale de répression de la délinquance fiscale

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  • Le droit de placer en garde à vue

    Le droit de placer en garde à vue

    Article 77 En savoir plus sur cet article...
    Abrogé par Décision n° 2010-14/22 QPC du 30 juillet 2010, v. init.
    L'inspecteur fiscal judiciaire peut, pour les nécessités de l'enquête, placer en garde à vue toute personne à l'encontre de laquelle il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu'elle a commis ou tenté de commettre une infraction. Il en informe dès le début de la garde à vue le procureur de la République.
    Il en informe dès le début de la garde à vue le procureur de la République. La personne gardée à vue ne peut être retenue plus de vingt-quatre heures.
    Le procureur de la République peut, avant l'expiration du délai de vingt-quatre heures, prolonger la garde à vue d'un nouveau délai de vingt-quatre heures au plus.
    Cette prolongation ne peut être accordée qu'après présentation préalable de la personne à ce magistrat. Toutefois, elle peut, à titre exceptionnel, être accordée par décision écrite et motivée sans présentation préalable de la personne.
    Sur instructions du procureur de la République saisi des faits, les personnes à l'encontre desquelles les éléments recueillis sont de nature à motiver l'exercice de poursuites sont, à l'issue de la garde à vue, soit remises en liberté, soit déférées devant ce magistrat.
    ATTENTION dans certaines situations de criminalité organisée, la garde à vue peut être allongée
    Les dispositions des articles 63-1, 63-2, 63-3, 63-4, 64, 64-1 et 65 sont applicables aux gardes à vue exécutées dans le cadre du présent chapitre.
    Dans sa décision n° 2010-14/22 QPC du 30 juillet 2010 (NOR CSCX1020678S), le Conseil constitutionnel a déclaré contraire à la Constitution l'article 63 du code de procédure pénale. Cette déclaration d'inconstitutionnalité prend effet le 1er juillet 2011 dans les conditions fixées au considérant 30

  • LA GARDE A VUE FISCALE

    La procédure judiciaire
    d’enquête fiscale
    Patrick Michaud avocat

    I La garde à vue fiscale

    L’article 28-2 nouveau du Code de procédure pénale
    La procédure judiciaire d’enquête fiscale, instituée par le Parlement en 2009, attribue aux agents issus de la DGFIP qui la mettent en œuvre des prérogatives similaires à celles des officiers de police judiciaires, et notamment le droit de garde à vue

    Le recours à ce dispositif sera utilisé en présence d’éléments de présomptions de fraude complexe basée sur le recours à des paradis fiscaux ou à des procédés de falsification.

    En cas d’avis conforme de la commission des infractions fiscales, qui apprécie le caractère suffisant.des éléments recueillis par l’administration, la DGFIP dépose plainte.

    Le Parquet pourra alors confier la procédure à la brigade nationale de répression de la délinquance fiscale, service spécialisé placé auprès du ministère de l’intérieur.

    Celle ci comporte des agents issus de la DGFIP qui mettent en œuvre des prérogatives similaires à celles des officiers de police judiciaires, et notamment le droit de garde à vue
    Le législateur a donc accordé aux inspecteurs fiscaux judiciaires le droit de garder à vue, dans le cadre de des articles 63 et 77 du CPrP, pour les nécessités de l'enquête toute personne à l'encontre de laquelle il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu'elle a commis ou tenté de commettre l’ infraction prévue à l’article 1741 ou 1743 du code des mots Il en informe dès le début de la garde à vue le procureur de la République.
    ATTENTION, les conditions de la garde à vue sont en cours de modification par le Parlement à la suite de décisions du conseil constitutionnel et d’arrêts de la cour européenne des droits de l homme
    Les droits du gardé à vue fiscal

    Le droit de placer en garde à vue

    Article 77 En savoir plus sur cet article...
    Abrogé par Décision n° 2010-14/22 QPC du 30 juillet 2010, v. init.
    L'inspecteur fiscal judiciaire peut, pour les nécessités de l'enquête, placer en garde à vue toute personne à l'encontre de laquelle il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu'elle a commis ou tenté de commettre une infraction. Il en informe dès le début de la garde à vue le procureur de la République.
    Il en informe dès le début de la garde à vue le procureur de la République. La personne gardée à vue ne peut être retenue plus de vingt-quatre heures.
    Le procureur de la République peut, avant l'expiration du délai de vingt-quatre heures, prolonger la garde à vue d'un nouveau délai de vingt-quatre heures au plus.
    Cette prolongation ne peut être accordée qu'après présentation préalable de la personne à ce magistrat. Toutefois, elle peut, à titre exceptionnel, être accordée par décision écrite et motivée sans présentation préalable de la personne.
    Sur instructions du procureur de la République saisi des faits, les personnes à l'encontre desquelles les éléments recueillis sont de nature à motiver l'exercice de poursuites sont, à l'issue de la garde à vue, soit remises en liberté, soit déférées devant ce magistrat.
    ATTENTION dans certaines situations de criminalité organisée, la garde à vue peut être allongée
    Les dispositions des articles 63-1, 63-2, 63-3, 63-4, 64, 64-1 et 65 sont applicables aux gardes à vue exécutées dans le cadre du présent chapitre.
    Dans sa décision n° 2010-14/22 QPC du 30 juillet 2010 (NOR CSCX1020678S), le Conseil constitutionnel a déclaré contraire à la Constitution l'article 63 du code de procédure pénale. Cette déclaration d'inconstitutionnalité prend effet le 1er juillet 2011 dans les conditions fixées au considérant 30.
    Communication des droits au gardé à vue
    1) Obligation d’informer le gardé à vue des infractions reprochées
    Article 63-1 En savoir plus sur cet article...
    Modifié par Loi n°2004-204 du 9 mars 2004 - art. 81 JORF 10 mars 2004
    Abrogé par Décision n° 2010-14/22 QPC du 30 juillet 2010, v. init.
    Toute personne placée en garde à vue est immédiatement informée par un inspecteur fiscal judiciaire, de la nature de l'infraction sur laquelle porte l'enquête, des droits mentionnés aux articles 63-2, 63-3 et 63-4 ainsi que des dispositions relatives à la durée de la garde à vue prévues par l'article 63.
    Mention de cet avis est portée au procès-verbal et émargée par la personne gardée à vue ; en cas de refus d'émargement, il en est fait mention.
    Les informations mentionnées au premier alinéa doivent être communiquées à la personne gardée à vue dans une langue qu'elle comprend, le cas échéant au moyen de formulaires écrits.
    Sauf en cas de circonstance insurmontable, les diligences résultant pour les enquêteurs de la communication des droits mentionnés aux articles 63-2 et 63-3 doivent intervenir au plus tard dans un délai de trois heures à compter du moment où la personne a été placée en garde à vue.
    NOTA:
    Dans sa décision n° 2010-14/22 QPC du 30 juillet 2010 (NOR CSCX1020678S), le Conseil constitutionnel a déclaré contraire à la Constitution l'article 63-1 du code de procédure pénale. Cette déclaration d'inconstitutionnalité prend effet le 1er juillet 2011 dans les conditions fixées au considérant 30.
    Le droit d’informer ses proches

    Article 63-2 En savoir plus sur cet article...
    Toute personne placée en garde à vue peut, à sa demande, faire prévenir dans le délai prévu au dernier alinéa de l'article 63-1, par téléphone, une personne avec laquelle elle vit habituellement ou l'un de ses parents en ligne directe, l'un de ses frères et soeurs ou son employeur de la mesure dont elle est l'objet.
    Si l'inspecteur fiscal judiciaire estime, en raison des nécessités de l'enquête, ne pas devoir faire droit à cette demande, il en réfère sans délai au procureur de la République qui décide, s'il y a lieu, d'y faire droit.
    Le droit à une visite médicale
    Article 63-3 En savoir plus sur cet article...
    Toute personne placée en garde à vue peut, à sa demande, être examinée par un médecin désigné par le procureur de la République ou l'inspecteur fiscal judiciaire. En cas de prolongation, elle peut demander à être examinée une seconde fois.
    A tout moment, le procureur de la République ou l'inspecteur fiscal judiciaire peut d'office désigner un médecin pour examiner la personne gardée à vue.
    En l'absence de demande de la personne gardée à vue, du procureur de la République ou de l'inspecteur fiscal judiciaire, un examen médical est de droit si un membre de sa famille le demande ; le médecin est désigné par le procureur de la République ou l'inspecteur fiscal judiciaire.
    Le médecin examine sans délai la personne gardée à vue. Le certificat médical par lequel il doit notamment se prononcer sur l'aptitude au maintien en garde à vue est versé au dossier.
    Les dispositions du présent article ne sont pas applicables lorsqu'il est procédé à un examen médical en application de règles particulières.
    Le droit de s’entretenir avec un avocat
    Article 63-4 En savoir plus sur cet article...
    Dès le début de la garde à vue, la personne peut demander à s'entretenir avec un avocat. Si elle n'est pas en mesure d'en désigner un ou si l'avocat choisi ne peut être contacté, elle peut demander qu'il lui en soit commis un d'office par le bâtonnier.
    Le bâtonnier est informé de cette demande par tous moyens et sans délai.
    L'avocat désigné peut communiquer avec la personne gardée à vue dans des conditions qui garantissent la confidentialité de l'entretien. Il est informé par l'inspecteur fiscal judiciaire de la nature et de la date présumée de l'infraction sur laquelle porte l'enquête.
    A l'issue de l'entretien dont la durée ne peut excéder trente minutes, l'avocat présente, le cas échéant, des observations écrites qui sont jointes à la procédure.
    L'avocat ne peut faire état de cet entretien auprès de quiconque pendant la durée de la garde à vue.
    Lorsque la garde à vue fait l'objet d'une prolongation, la personne peut également demander à s'entretenir avec un avocat dès le début de la prolongation, dans les conditions et selon les modalités prévues aux alinéas précédents.
    Cependant l’entretien avec un avocat ne peut intervenir qu'à l'issue d'un délai de quarante-huit heures ou de soixante douze heures dans le cas d’infraction notamment de terrorisme ou de drogue
    Le droit de garder le silence
    Ce droit est un droit fondamental reconnu par la convention européenne des droits de l homme mais n’est pas inscrit dans le code de procédure pénale
    Le droit de savoir la suite réservée
    Article 77-2 En savoir plus sur cet article...
    Toute personne placée en garde à vue au cours d'une enquête préliminaire ou de flagrance qui, à l'expiration d'un délai de six mois à compter de la fin de la garde à vue, n'a pas fait l'objet de poursuites, peut interroger le procureur de la République dans le ressort duquel la garde à vue s'est déroulée sur la suite donnée ou susceptible d'être donnée à la procédure. Cette demande est adressée par lettre recommandée avec demande d'avis de réception. Ces dispositions ne sont pas applicables aux enquêtes portant sur l'un des crimes ou délits entrant dans le champ d'application de l'article 706-73.
    Le droit de consulter le dossier
    Ce droit n’est pas prévu par la loi française
    Rédaction du procès verbal d auditions
    Article 64 En savoir plus sur cet article...
    Tout inspecteur fiscal judiciaire doit mentionner sur le procès-verbal d'audition de toute personne gardée à vue la durée des interrogatoires auxquels elle a été soumise et des repos qui ont séparé ces interrogatoires, les heures auxquelles elle a pu s'alimenter, le jour et l'heure à partir desquels elle a été gardée à vue, ainsi que le jour et l'heure à partir desquels elle a été soit libérée, soit amenée devant le magistrat compétent. Il mentionne également au procès-verbal les demandes faites en application des articles 63-2, 63-3 et 63-4 et la suite qui leur a été donnée.
    Cette mention doit être spécialement émargée par les personnes intéressées, et, au cas de refus, il en est fait mention. Elle comportera obligatoirement les motifs de la garde à vue.
    Article 65 En savoir plus sur cet article...
    Modifié par Loi 93-1013 1993-08-24 art. 4 JORF 25 août 1993 en vigueur le 2 septembre 1993
    Les mentions et émargements prévus par le premier alinéa de l'article 64, en ce qui concerne les dates et heures de début et de fin de garde à vue et la durée des interrogatoires et des repos séparant ces interrogatoires, doivent également figurer sur un registre spécial, tenu à cet effet dans tout local de police ou de gendarmerie susceptible de recevoir une personne gardée à vue.
    Dans les corps ou services où les officiers de police judiciaire sont astreints à tenir un carnet de déclarations, les mentions et émargements prévus à l'alinéa précédent doivent également être portés sur ledit carnet. Seules les mentions sont reproduites au procès-verbal qui est transmis à l'autorité judiciaire.
    Article 66 En savoir plus sur cet article...
    Les procès-verbaux dressés par l'inspecteur fiscal judiciaire en exécution des articles 54 à 62 sont rédigés sur-le-champ et signés par lui sur chaque feuillet du procès-verbal.
    NOTA:
    Dans sa décision n° 2010-14/22 QPC du 30 juillet 2010 (NOR CSCX1020678S), le Conseil constitutionnel a déclaré contraire à la Constitution l'article 77 du code de procédure pénale. Cette déclaration d'inconstitutionnalité prend effet le 1er juillet 2011 dans les conditions fixées au considérant 30.

  • TVA et vente de terrain à batir

    Rép. min. n° 86408, JOAN du 12 octobre 2010
    Un particulier qui vend un terrain à bâtir peut, dans certains cas, être redevable de la TVA à ce titre.
    Depuis le 11 mars 2010, les cessions de terrains à bâtir ne sont soumises à la TVA que si elles sont réalisées par des assujettis. Il s'agit, en pratique, des personnes pour lesquelles ces ventes ne s'intègrent pas dans la gestion de leur patrimoine privé mais au contraire pour qui elles constituent une véritable activité économique.
    La frontière entre la simple gestion du patrimoine privé et la réalisation d'une activité économique est parfois ténue. L'administration fiscale vient de préciser les contours de cette limite dans une hypothèse où un particulier, retraité en l'espèce, avait aménagé en huit lots distincts un terrain à bâtir qu'il avait reçu par donation et qu'il avait ensuite vendus.
    L'administration fiscale rappelle qu'un particulier qui vend un terrain à bâtir reçu par succession, ou qu'il a acquis pour un usage privé, est présumé ne pas réaliser une activité économique.
    Attention toutefois car cette présomption peut être renversée. Tel sera notamment le cas s'il engage des démarches actives de commercialisation foncière, acquérant le terrain en dehors d'une pure démarche patrimoniale et mobilisant des moyens qui le placent en concurrence avec les professionnels.
    Et certains critères permettent de caractériser en outre une activité économique, tels l'engagement par le cédant de dépenses d'aménagement significatives ou bien encore lorsque ces dernières sont prépondérantes dans la valeur des cessions réalisées.
    Dans ces situations, la vente du terrain à bâtir est en principe soumise à la TVA.
    À noter : en revanche, le simple lotissement parcellaire du terrain pour en tirer un meilleur prix de vente n'est pas, à lui seul, susceptible de remettre en cause la non soumission à la TVA de la vente, ni par ailleurs le nombre de parcelles vendues, la durée sur laquelle s'étalent ces opérations, ou encore l'importance des recettes retirées par le cédant des cessions.

  • F Baroin ma politique du contrôle fiscal

     

    BAROIN.jpgUNE DELEGATION MAIS RETENUE

     

    Je vous diffuse les deux lettres que F Baroin a adressées  aux fonctionnaires responsables de la DGFIP

     

    Principes d’organisation du contrôle fiscal.

     

    Le cas des situations fiscales individuelles

     

     

    Le fond et la forme sont des chefs d’œuvre de rédaction politiquement  et administrativement équilibrée

     

    En langage administratif, le ministre, qui est d’abord un politique en sa qualité d’ordonnateur principal dont la responsabilité est seulement politique, délègue tout en retenant  ce qu’il faut à mon avis approuver pour éviter un débordement d’une sympathique mais envahissante technocratie.

     

    In fine, la décision doit toujours revenir  au politique mais dans la transparence républicaine

     

     

  • J L BORLOO Pour un Grenelle de la fiscalité

    borloo.jpgJEAN-LOUIS BORLOO

     

    Il faut une vision pour 2020.

     

     

     

     

    « La compétitivité doit être notre priorité »

     

     

                      pour imprimer cliquer   

     

      Je diffuse le ballon d' essai de politique de JL Borloo
    daté de début septembre

     

    A lire aussi

    le rapport Sarkozy-Borloo

     

    L'architecte et l'horloger

     

     

     

     LES ECHOS  DU 20/09/10  |  00:36  |  Julie Chauveau

     

    Jean-Louis Borloo est considéré comme un successeur possible de François Fillon si ce dernier devait quitter Matignon. Il livre aux « Echos » sa conception de la dernière étape du quinquennat avant la présidentielle et souligne que 2012 se jouera sur une « une vision stratégique » répondant à la mutation du monde. « J'y travaille vraiment », déclare-t-il.  

     

    Faut-il supprimer le bouclier fiscal et l'ISF ?

     

    L'heure n'est pas à bouger un curseur sur tel ou tel impôt. Nous sommes à l'aube d'une heureuse révolution fiscale et je ferai en temps voulu des propositions très précises avec les centristes.

     

    La fiscalité sera-t-elle l'un des grands débats de 2012 ?

     

    Oui. Car la fiscalité, ce n'est pas de la technique, ce sont des choix politiques, à la fois de solidarité, d'investissement et de soutien de la compétitivité. Ne faisons pas un débat sur les modalités là où il faudrait un débat sur les finalités.

    Pour aller plus loin, je fais une proposition : organisons un Grenelle de la fiscalité autour de 2012. Il faut réintroduire de la simplicité, de la visibilité et accentuer l'équité fiscale ; il faut mettre de l'intelligence dans la fiscalité. 

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  • Apport donation et abus de droit suite

    abus de droit.jpg Un apport donation serait il encore abusif ????   

     

     

     

      LES TRIBUNES EFI SUR L'ABUS DE DROIT 

    LA JURISPRUDENCE DE LA COUR DE CASSATION
    EN MATIERE D’ABUS DE DROIT

     

    105 arrêts  à jour au 4 novembre 2008

     

     La tribune EFI sur la SCI FICTIVE

     

     La cour de cassation a en 1998 rendu plusieurs arrêts confirmant  sa position traditionnelle  sur l’abus de droit :

     

    IL Y A ABUS DE DROIT LORSQUE L OPERATION EST
    A BUT EXCLUSIVEMENT FISCAL

     

    Pour imprimer la tribune avec les liens cliquer

     

    • 1er  Arrêt Cour de cassation ch com  26 mars 2008 N°06-21944.
    • 2ème Arrêt   Cour de cassation  ch.com 21 octobre 2008 N° 07-18770 Aff Thurin.
    • 3ème  Arrêt   Cour de cassation ch. com. 21 octobre 2008 N° 07-16837 Aff Henriot
    • 4 éme  Arrêt Cass .com.  20 mai 2008  N°: 07 18397.
    • 5 éme  Arrêt Cass com 23 septembre 2008 N° 07-15210 Aff Lamarque.
    • 6 éme  Arrêt Cass Com 4 novembre 2008 N° 07-19870 Aff Bénéteau.

       lamarque doc  lamarque.rtf

  • solidarité entre héritiers:une limitation

     

    ARRET JP FISCALE.jpgLimitation de la solidarité fiscale entre cohéritiers

     

    Patrick Michaud, avocat

     

     

    REVIREMENT DE JURISPRUDENCE 

     

     

    L’article 1709 du code général des impôts prévoit que les cohéritiers sont tenus solidairement au paiement des droits de mutation par décès mais la question est de savoir si les cohéritiers sont solidairement responsables des droits de succession alors que la procédure de rectification n’a été mené qu’auprès que d’un seul héritier? 

     

    CGI 1709,              L199,           R199-1

     

    Dans la cadre d’une jurisprudence traditionnelle, la réponse était positive

     

    La jurisprudence et la doctrine administrative précisaient que  l’administration des Impôts n’est pas tenue de notifier un redressement à tous les débiteurs solidaires de la dette fiscale, chacun d’entre eux pouvant opposer à cette Administration, outre les exceptions qui lui sont personnelles, toutes celles qui résultent de la nature de l’obligation ainsi que celles qui sont communes à tous les débiteurs.

     

     

    C Cass ch com  23 juin 1987 N° 85-17774

     

    BO 13 L-3-89 

     

    REVIREMENT DE JURISPRUDENCE

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  • UE Assistance mutuelle en matière de recouvrement de créances fiscales

    conseil des ministres.jpgAssistance mutuelle en matière de recouvrement de créances fiscales

    Patrick Michaud, avocat

     

    Lire aussi

    UE Coopération fiscale contre la fraude

     

    La commission a proposé une nouvelle directive   visant à améliorer l'assistance mutuelle en matière de recouvrement de créances fiscales.

    Elle  a pour objet de renforcer et d'améliorer l'assistance au recouvrement entre les États membres, ce qui devrait permettre d’améliorer le taux de recouvrement, qui ne représente actuellement que 5 % environ des montants pour lesquels une assistance est demandée

    Livre des procédures fiscales

    Assistance internationale au recouvrement

     

    La proposition de directive (projet)

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  • Du theatre fiscal: le diable rouge

     

    diable rouge.jpg Rapport sur la situation des finances publiques

     

    par Paul Champsaur et Jean-Philippe Cotis  avril 2010

    Il n'y a pas de raison pour que le déficit lié à la crise se résorbe de lui-même, selon le rapport Cotis-Champsaur. Les efforts d'assainissement dépassent ceux requis pour les retraites.

     

     

    diable rouge.jpgLe diable rouge

     

    L'auteur Antoine Rault

     

    Au sommet de son pouvoir mais à la fin de sa vie, le cardinal Mazarin achève l'éducation du jeune roi Louis XIV, sous le regard de la reine-mère Anne d'Autriche et d'un Colbert qui attend son heure. Tous ces personnages, leurs calculs et leurs rivalités ne sont pas sans rappeler les jeux du pouvoir et ces liens étroits entre affaires publiques et vie privée dont nous sommes témoins aujourd'hui sur la scène politique. Tant il est vrai que les régimes changent mais que les motivations des hommes restent les mêmes...et dans la lumière de l'actualité avec ce passage entre Colbert et Mazarin sur la dette publique 

     

     

    Colbert  et Mazarin sur la dette publique  cliquer

     

    Colbert : Pour trouver de l'argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. J'aimerais que Monsieur le surintendant m'explique comment on s'y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu'au cou…

    Mazarin : Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu'on est couvert de dettes, on va en prison. Mais l'Etat… L'Etat, lui, c'est différent. On ne peut pas jeter l'Etat en prison. Alors, il continue, il creuse la dette ! Tous les Etats font ça.

    Colbert : Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l'argent. Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables ?

    Mazarin : On en crée d'autres.

    Colbert : Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu'ils ne le sont déjà.

    Mazarin : Oui, c'est impossible.

    Colbert : Alors, les riches ?

    Mazarin : Les riches non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des cen­taines de pauvres.

    Colbert : Alors, comment fait-on ?

    Mazarin : Colbert, tu raisonnes comme un fromage ! Il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres ni riches… Des Français qui travaillent, rêvant d'être riches et redoutant d'être pauvres ! C'est ceux-là que nous allons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux-là ! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser… C'est un réservoir inépuisable. »