,AVOCAT FISCALISTE PARIS, ANCIEN INSPECTEUR DES IMPÔTS,PATRICK MICHAUD - Page 55

  • 4 QPC sur la modulation des sanctions fiscales

    CONSEIL CONSTIT.gifQUATRE  QPC  sur la modulation des sanctions fiscales

     

    Comme nous l'avions pressenti, le conseil constitutionnel a été saisi du lancinant problème de la modulation des sanctions fiscales 

    Contrairement aux conclusions du rapporteur public, le Conseil d’État a déposé quatre QPC concernant la conformité à la Constitution, notamment aux principes de nécessité, de proportionnalité et d’individualisation des sanctions fiscales :

    Nous savons que la remise gracieuse des pénalités est possible et que les Services fiscaux savent l'utiliser avec humanisme. Toutefois la difficulté réside dans les principes applicables : le sanctionneur peut il rester juge de la modération ou non de la sanction ?.La réponse est négative : une autorité ne peut pas être juge et partie. 

    Dans ces conditions , une déclaration de non constitutionnalité des mesures visées dans les questions va obliger le parlement à se pencher  sur les sanctions fiscales comme avait commencé à la faire le conseil d'etat dans l'arrêt ATOM 

    les tribunes sur la question prioritaire de constitutionnalité  

    sanctions fiscales :vers  le contrôle judiciaire

     

     Les quatre QPC concernant la conformité à la Constitution, notamment aux principes de nécessité, de proportionnalité et d’individualisation des sanctions fiscales concernent :

    ·                         l’article 1728 du CGI en ce qu’il prévoit :

     

    Dans sa rédaction issue de la loi de finances rectificative pour 2000, une majoration de 80 % du montant des droits mis à la charge du contribuable en cas de découverte d’une activité occulte. (aff Bertrand)

     

    Conseil d'État, 17/12/2010, 331113, Inédit au recueil Lebon

     

     

    -        une majoration de 40 % en l’absence de dépôt d’une déclaration à la suite d’une mise en demeure [aff. M. Blanc (ancienne rédaction) et aff. M. Soares (nouvelle rédaction)]

     

    Conseil d'État, 17/12/2010, 336406, Inédit au recueil Lebon

     

      Conseil d'État, 17/12/2010, 344316, Inédit au recueil Lebon


     
     

    ·                          les dispositions de l’article 1729, 1 du CGI fixant à 40 % la majoration pour mauvaise foi en cas de déclaration insuffisante, inexacte ou incomplète (aff. Sté Seras II). 

     

    Conseil d'État,  17/12/2010, 341014, Inédit au recueil Lebon


     
     

    sur l article 1729 CGI

     

    Considérant que les dispositions précitées du 1 de l'article 1729 du code général des impôts, qui instituent une majoration de 40 pour cent si la mauvaise foi du contribuable est établie, sont applicables au présent litige et n'ont pas déjà été déclarées conformes à la Constitution par le Conseil constitutionnel ;

    que le moyen tiré de ce qu'elles portent atteinte aux droits et libertés garantis par la Constitution, et notamment à l'article 8 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, dont découlent les principes de nécessité, de proportionnalité et d'individualisation des peines, soulève une question présentant un caractère sérieux ;

    qu'ainsi, il y a lieu de renvoyer au Conseil constitutionnel la question prioritaire de constitutionnalité invoquée ; 
     

    Sur l'article 1728 CGI

     

     

     

     

    Considérant que l'article 1728 du code général des impôts, dans sa rédaction issue de la loi du 30 décembre 1999 de finances pour 2000, prévoit que la majoration prévue au 1. de cet article est portée à 40 % lorsque le document mentionné au même 1. n'a pas été déposé dans les trente jours suivant la réception d'une mise en demeure notifiée par pli recommandé d'avoir à le produire dans ce délai ;

     

    que cette disposition est applicable au présent litige et n'a pas déjà été déclarée conforme à la Constitution par le Conseil constitutionnel ;

    que le moyen tiré de ce qu'elle porte atteinte aux droits et libertés garantis par la Constitution, et notamment à l'article 8 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, dont découlent les principes de nécessité, de proportionnalité et d'individualisation des peines, soulève une question présentant un caractère sérieux ;

    qu'ainsi, il y a lieu de renvoyer au Conseil constitutionnel la question prioritaire de constitutionnalité invoquée ; 

     

  • Recouvrement fiscal international du nouveau

    avocat fiscaliste et tresor.jpgL’assistance internationale en matière de recouvrement des impôts

     

    La mondialisation rend la tâche des autorités fiscales plus difficile pour déterminer l’impôt dû par leurs contribuables : elle rend aussi la collecte de l’impôt encore plus difficile.

    Les contribuables peuvent avoir  des biens partout dans le monde mais les autorités fiscales ne sont généralement pas en mesure d’engager une action en  recouvrement des impôts à l’extérieur de leurs frontières.

     

    Union europeenne

     

    ·     Assistance européenne au recouvrement des impôts
    attention cette tribune de la commission n’est pas à jour

     

    Directive 2010/24/UE du Conseil du 16 mars 2010 concernant l’assistance mutuelle en matière de recouvrement des créances relatives aux taxes, impôts, droits et autres mesures

     

     

    Les premières dispositions concernant l’assistance mutuelle au recouvrement ont été établies dans la directive 76/308/CEE du Conseil du 15 mars 1976 concernant l’assistance mutuelle en matière de recouvrement des créances résultant d’opérations faisant partie du système de financement du Fonds européen d’orientation et de garantie agricole, ainsi que de prélèvements agricoles et de droits de douane

     Cette directive et ses actes modificatifs ont été codifiés par la directive 2008/55/CE du Conseil du 26 mai 2008 cliquer concernant l’assistance mutuelle en matière de recouvrement des créances relatives à certaines cotisations, à certains droits, à certaines taxes et autres mesures

    Toutefois, bien qu’elles aient constitué un premier pas vers une amélioration des procédures de recouvrement applicables au sein de l’Union grâce un rapprochement des règles nationales en vigueur, ces dispositions se sont révélées insuffisantes pour répondre aux évolutions du marché intérieur intervenues au cours des trente dernières années.

    Afin de mieux préserver les intérêts financiers des États membres et la neutralité du marché intérieur, il est nécessaire d’étendre le champ d’application de l’assistance mutuelle en matière de recouvrement aux créances relatives à des taxes, impôts et droits qui n’en font pas encore l’objet, alors qu’afin de pouvoir répondre au nombre croissant de demandes d’assistance et pour garantir de meilleurs résultats, il est nécessaire de rendre l’assistance plus efficace et de la faciliter en pratique.

    Ainsi, l'article 5§3 lève l'exception du secret bancaire entre les états membres .

     Pour atteindre ces objectifs, des adaptations importantes ont été  nécessaires, de sorte que l’abrogation de la directive 2008/55/CE existante sera réalisée le 1er janvier 2010 et remplacée par la Directive 2010/24/UE du Conseil du 16 mars 2010 

     

     

    OCDE

    Un nouvel Article 27 sur l’assistance en matière de recouvrement des impôts  a été introduit dans le modèle de convention fiscale de l’OCDE en 2003.

     

    Nouveau manuel de l’OCDE sur la mise en œuvre de
    l’assistance en matière de recouvrement des impôts

     

    manuel de l’ocde sur la mise en oeuvre de l’assistance en matière de recouvrement des impôts (janvier 2007 )

     

    Conseil de l’europe

     

    La Convention OCDE/Conseil de l’Europe sur l’assistance mutuelle en matière fiscale inclut aussi des dispositions relatives à l’assistance au recouvrement des créances fiscales (Articles 11-16).

     

    DROIT INTERNE

     

    La transposition en droit interne des directives s'est notamment traduite par des mesures destinées à favoriser l'échange de renseignements et le recours aux mesures conservatoires et aux poursuites.

    LPF art. L 283 A L 283 B     et R 283 A-1 à R 283 B-10

    BO  comptabilité publique du 13 fevrier 2003

  • Conseil d Etat : conference de formation

    CONSEIL ETAT.jpgContrôle de contitutionnalité
    et contrôle de conventionalité

     

    La troisième conférence du cycle 2010-2011
    consacré au

    droit européen des droits de l’homme

    aura lieu au

    Palais-Royal (Paris)

    le lundi 24 janvier 2011.

     

    pour s'inscrire cliquer

     

     

    sre-colloques@conseil-etat.fr

     

     

  • De la loyauté de la preuve suite

    b5bea271a58cf4ee2678739a379a5242.jpgDes enregistrements  illégaux  sont ils  une preuve ?
    Dans une procédure du droit de la concurrence 

    nouvelle jurisprudence 

    La tribune sur

     

      DE LA LOYAUTE DE LA PREUVE

     

     

    Arrêt n° 587 du 7 janvier 2011 (pourvois n° 09-14.316 et 09-14.667) - Cour de cassation - Assemblée plénière 

     

     

    C'est sur le fondement de l'article 9 du code de procédure civile et de l'article 6 § 1 de la CESDH, ainsi qu'au visa du principe de loyauté dans l'administration de la preuve, que l'assemblée plénière de la cour de cassation vient de juger juge que l'enregistrement d'une conversation téléphonique réalisé à l'insu des auteurs du propos est un procédé déloyal.

     

    A ce titre, il ne peut pas constituer une preuve valable.

     

    La Cour de cassation rappelle que les règles du code de procédure civile sont applicables aux litiges qui relèvent de l'Autorité de la concurrence, sauf dispositions expresses du code de commerce.

     

    Par conséquent, les règles particulières d'administration de la preuve en matière pénale (article 427 du code de procédure pénale) ne sont pas applicables en l'espèce.

    « Hors les cas où la loi en dispose autrement, les infractions peuvent être établies par tout mode de preuve et le juge décide d'après son intime conviction. Le juge ne peut fonder sa décision que sur des preuves qui lui sont apportées au cours des débats et contradictoirement discutées devant lui. »

     

     

  • cellule de regularisation: la suite

    .

    Afficher l'image en taille réelleComme  cela avait été envisagé, les pouvoirs publics refléchisseraient à étendre aux particuliers les régles de régularisation applicables aux  entreprises

    Mais ,il sera indispensable que les règles soient transparentes

     

    Fraude fiscale : le gouvernement va "prolonger" la possibilité de régulariser

    Depuis 2005,  Les entreprises peuvent régulariser en cours de contrôle les erreurs commises de bonne foi relevées dans le cadre d'une vérification de comptabilité. En contrepartie d'un paiement immédiat des impositions complémentaires, les contribuables bénéficient d'une réduction de 50 % des intérêts de retard dus.

    I          CONTROLE FISCAL SUR DEMANDE

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  • responsabilité du notaire . Retard dans le dépôt de déclaration

     

    Retard dans le dépôt de déclaration .

    responsabilité du notaire ?

     

    Le notaire  peut il être responsable des conséquences dans le retard du dépôt de déclaration de succession?

     

     

     

    Cour de cassation, Chambre civile 1, 14 octobre 2010, 09-14.446, Inédit

     

     

    après avoir constaté que le notaire avait adressé plusieurs lettres à la société Axa pour obtenir des renseignements complémentaires sur la valeur des bons de capitalisation et en réclamer le paiement, et après avoir exonéré le notaire de toute responsabilité dans le retard apporté au dépôt de la déclaration de succession, après qu'il en fut chargé, en raison des difficultés qu'il avait rencontrées pour obtenir les informations nécessaires pour ce faire et compte tenu de l'absence de disponibilités pour le paiement des droits, la cour d'appel a violé le texte susvisé

     

     

    Cour de cassation, Chambre civile 1, 8 décembre 2009, 08-16.495 08-17.406, 

     

    Le notaire est tenu d'éclairer les parties et d'appeler leur attention sur la portée, les effets et les risques des actes auxquels il prête son concours. Cependant, il n'a pas à répondre, pour le fractionnement du paiement des droits de succession choisi par ses clients et garanti par une caution bancaire, des aléas financiers liés à la conjoncture boursière acceptés par ses clients pour la gestion de leur patrimoine et n'affectant pas la garantie donnée

     

    Cour de Cassation, Chambre civile 1, du 8 juillet 1997, 95-13.718, 

     

    OFFICIERS PUBLICS OU MINISTERIELS - Notaire - Responsabilité - Faute - Obligation de conseil - Manquement - Défaut d'information sur les conséquences du retard dans le dépôt d'une déclaration de succession - Préjudice - Caractère aléatoire - Perte d'une chance. (sur le pourvoi incident) Perte d'une chance - Lien de causalité entre la faute et la perte d'une chance - Constatations suffisantes. 

     

     

    Cour de Cassation, Chambre civile 1, du 2 avril 1997, 95-15.709, 

     

    OFFICIERS PUBLICS OU MINISTERIELS - Notaire - Responsabilité - Déclaration de succession - Immeuble sous évalué entraînant une pénalité fiscale et intérêts de retard - Manquements, selon le client, par le notaire à son obligation de conseil - Circonstances justifiant la conduite du notaire - Constatations suffisantes.

     

    Cour de Cassation, Chambre civile 1, du 4 février 1997, 94-20.672, Inédit

     

     

    répondant ainsi aux conclusions de la demanderesse en les écartant, que le notaire avait fait des propositions d'évaluation pour le versement de l'acompte avant le 11 juin 1982, qu'il avait dûment mis en garde sa cliente et son frère de la nécessité de déposer la déclaration de succession avant cette même date pour éviter les pénalités de retard, que suite au nouveau projet de déclaration établi par le notaire le 30 avril 1986, sa cliente n'avait cependant pas versé les sommes qui lui étaient réclamées bien que l'officier public eût pris soin d'attirer l'attention de son conseil sur le fait que l'indemnité de retard augmentait tous les mois tant que le solde des droits n'était pas payé; que de ces constatations et énonciations, la cour d'appel a pu déduire que Mme X... n'établissait ni que M. Y... eût été négligent, ni qu'il eût failli à son devoir de conseil et d'information, ni qu'il eût commis une faute; que le moyen est donc dépourvu de tout fondement;

     

     

      Cour de Cassation, Chambre civile 1, du 6 mars 1984, 83-11.445, 
     

     

    Justifie légalement sa décision la cour d'appel qui estime qu'a commis une faute le notaire qui - n'ayant pas effectué dans le délai de six mois une déclaration de succession à l'administration fiscale, ce qui avait entraîné le prononcé de pénalités de retard à l'encontre de son client - omet d'informer ledit client, d'une part, de la nécessité de souscrire une déclaration, fût-elle provisoire et de verser un acompte sur les droits sans que cela implique une acceptation de la succession, d'autre part, des risques de pénalités fiscales résultant de l'inexécution de cette obligation.


  • Avocat fiscaliste - avocat droit fiscal - avocat fiscal de succession - declaration fiscale

    Avocat fiscaliste

    Pour tout besoin en matière de droit fiscal, faites appel à Patrick Michaud, avocat fiscaliste

    Patrick Michaud est un avocat fiscaliste qui exerce trois activités. Il conseille les particuliers et les entreprises dans leur situation fiscale et investissements fiscaux. Il assiste les contribuables et les entreprises en cas de contrôle fiscal. Enfin, en tant qu’avocat fiscaliste international, il représente les contribuables devant les juridictions administratives, civiles, pénales et devant les différentes commissions fiscales.

    L’objectif du cabinet Patrick Michaud, avocat fiscaliste, est d’assurer la plus grande sécurité juridique, financière et fiscale à ses clients sans tomber dans les pièges de l’abus de droit ou autres.

    Par exemple, vous avez besoin d’informations sur l’Examen de Situation Fiscale Personnelle ? Patrick Michaud, spécialisé dans le conseil fiscal à Paris, vous aide et vous donne tous les renseignements nécessaires. L'Examen de Situation Fiscale Personnelle est une procédure de contrôle fiscal  qui consiste à contrôler la cohérence entre, d'une part, les revenus déclarés au titre de l'impôt sur le revenu et, d'autre part, la situation de trésorerie, la situation patrimoniale et les éléments du train de vie dont a pu disposer le contribuable et les autres membres de son foyer fiscal.





  • Histoire de l'abus de droit fiscal

    disciplien.jpgHISTORIQUE DU RÉGIME DE L'ABUS DE DROIT FISCAL

     

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    avec liens

     

      Les tribunes sur l'abus de droit fiscal

     

    I. UNE NOTION DELICATE  MODIFIEE PAR LA JURISPRUDENCE.

     

    1. Une procédure définie en 1941.

    2. Le renouvellement jurisprudentiel et l'irruption de la fraude à la loi en matière fiscale.

    La motivation exclusivement fiscale en 1981

    La fraude à la loi en 2006.

    La France rejoint l'Europe

    L’abus de droit : la France et l’Europe par O Fouquet

    Le concept de fraude à la loi rejoignait la position de la CJCE.

    Halifax (TVA)  Aff C-255/02 du 21  février 2006

    Cadbury Schweppes (IS) 196/04 du 12 septembre 2006

    Part Srl  CJCE req  C425/06 du 21 février 2008.

    Ampliascintifica  CJCE req 162/07 du 22 mai 2008.

    Sagal 18.5.2005 req 267087

    3. le comité des abus de droit

    i. une commission indépendante et consultative.

    ii. Des avis qui témoignent d'une réelle indépendance.

     

    II LA REFORME DE 2008.

    1 L'harmonisation de la notion d'abus de droit : une double extension du champ d'application de l'article l. 64

    2 La définition du terme décision

    3-Un champ d'application plus vaste, quant aux actes et à l'impôt concernés 

    4. la réforme du comité pour la répression des abus de droit

    5. la réforme du régime des pénalités.

    6 Une protection : le rescrit abus de droit

    7. Entrée en vigueur du dispositif

     

     

  • De la TVA sociale à la TVA Emploi

    tva sociale.jpgDe la TVA sociale à la TVA emploi  

     

    Philippe Le Cœur  journaliste au Monde nous a livré une tribune la veille de Noel sur cette délicate question politique dans son remarquable blog.

     

     L’option de la TVA emploi, qui est autre façon moins sujet à polémique politicienne  de parler de la TVA sociale est avancée par la Fondation Concorde, un “think tank”, créé en 1997, qui se définit comme “proche de la majorité gouvernementale actuelle”.  

     

    Le débat sur la TVA Sociale 

     
     Selon les dernières analyses de la Cour des Comptes, la composition de notre déficit public est en effet pour près de 2/3 de nature structurelle. 

                 Le déficit de la France aux critères de Maastricht depuis 1959 

     

     Dans une étude, intitulée  Maîtriser nos finances, assurer notre avenir”, publiée le 15 novembre, cette structure de réflexion souligne qu’il est urgent d’engager “une réflexion sur la structure de nos prélèvements», et pointe “deux sujets prioritaires” : l’harmonisation fiscale européenne, ainsi que ” la création d’une TVA emploi” 


    Cela signifie que même lorsque la croissance est à son niveau normal notre pays vit au-dessus de ses moyens et que la conjoncture n’est pas la principale responsable. 

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  • ISF le plafonnement est soumis au Conseil constitutionnel

    conseil constitutionnel.gifISF le plafonnement est soumis au Conseil constitutionnel

    La Cour de cassation a transmis une   question prioritaire de  constitutionnalité sur dispositions de l’article 885 V bis du CGI qui limitent, pour certains redevables, les effets du dispositif de plafonnement de l’ISF en fonction des revenus.

    Cass. com. 14-12-2010 n° 1323 (n° 10-18.601)

     

     le commentaire de la cour de cassation  

     

    ISF: le plafonnement et les fonctionnaires de l UE

     

    L’ISF et le rapport de Raymond BARRE

     

    O Fouquet sur l'ISF : vers un bouleversement


    Commentaire de notre ami XAVIER

    Ce plafonnement est un bouclier moins puissant que le bouclier de l'article 1 du CGI. Il plafonne à 85% du revenu, et non pas 50%, et sont compris dans les revenus toutes sortes de revenus qui ne sont pas imposables à l'IR, notamment toutes les plus values immobilières, y compris la résidence principale sans aucun abattement. Ce dispositif avait été mis en place par un gouvernement de gauche en 1984 si je me rappelle bien. Ce dispositif permet ainsi de taxer à 85% tous les revenus, qu'ils soient imposables ou non, des personnes les plus fortunées.

    C'est un gouvernement de droite (1995?) qui a plafonné les effets de ce dispositif. Depuis, ce plafonnement, n'a qu'un effet limité pour les gros patrimoines, puisqu'il laisse l'ISF à 0.9% par an, même en l'absence de revenus.
    Ca reste trop élevé pour être acceptable par les plus gros patrimoines, et c'est bien cette décision qu'on appelle "plafonnement du plafonnement", prise par un gouvernement de droite qui, à mon avis, avait déclenché une vague de départ vers l'étranger qui, semble t il ne s'est pas tarie depuis.

    Écrit par : Xavier | 17.12.2010