,AVOCAT FISCALISTE PARIS, ANCIEN INSPECTEUR DES IMPÔTS,PATRICK MICHAUD - Page 20

  • MINEFI : le décret des attributions : SAPIN 100,ECKERT le reste . à suivre donc

    MINEFI.jpgL’arrivée au budget de Mr Eckert obéit objectivement à un critère de compétence, le député de Meurthe-et-Moselle étant jusque-là rapporteur général de la Commission des finances de l'Assemblée nationale mais Michel Sapin, dont la compétence politique est aussi reconnue (ENA promo Voltaire ) est l'ami de 30 ans du président !!! 

     

    Austérité : le double discours des ….. socialistes

    en vidéo  Source Le monde

    En novembre 2011, François Fillon annonçait un plan de rigueur, vivement critiqué par la gauche. En avril 2014, à peine nommé premier ministre, Manuel Valls a présenté ses mesures d'économie, proches du plan d'austérité de son prédécesseur. D'une présidence à l'autre, Le Monde a comparé les discours, côté socialiste.

    Le site du MINEFI

    Qui aura l’autorité politique sur la direction du trésor  

    En droit trois ministres sont présents (finances économie et affaires étrangères lire art 2-2 in fine )

    Mais en fait, après le départ (annoncé) de son directeur Mr R Fernandez pour France Telecom, la maison sera dirigée par la compétente Mme S Duchene qui a été la collaboratrice du président à l’Elysée de mai 2012 à septembre 2013

    Cette femme garde en mémoire que 1% en plus de taux d’intérêt sur l’euro France coutera aux citoyens de la France 20MM€ et elle saura, le jour éventuellement venu, le dire directement  au président qui a lu et relu la nuit de la faillite cliquer

    La politique de la gestion de la dette publique a plus d’incidence sur notre avenir que les réformes fiscales conjoncturelles  et notamment la révocation du traité franco suisse de 1953 aura des incidences financieres -à cause de l'entrée en application de l' art.750 ter CGI plus importanes que les recettes fiscales complémentaires

     

    Nous saurons si nous sommes rentrés dans l'ére de la realpolitik ou de l'idealpolitik

     

    Trésor Éco n°126 - La situation économique mondiale au printemps 2014 :plus de croissance mais de nouveaux risques

    Décret n° 2014-403 du 16 avril 2014( JO du 18.04 ) relatif aux attributions
    du ministre des finances et des comptes publics

     

    II. - Le ministre des finances et des comptes publics est compétent pour :

    (…)

    la préparation et l'exécution du budget ;
    la politique et la législation fiscales ;
    les impôts, le cadastre et la publicité foncière ;
    les douanes et droits indirects

    I. - Le ministre des finances et des comptes publics a autorité sur :
    ― la direction du budget ;
    ― la direction générale des finances publiques ;
    ― la direction générale des douanes et droits indirects ;
    ― les services de contrôle budgétaire et comptable ministériel ;
    ― la délégation nationale à la lutte contre la fraude ;
    ― les services à compétence nationale dénommés « TRACFIN », « Agence pour l'informatique financière de l'Etat » et « Service des achats de l'Etat ».

     

    hollande-bidasse1-300x177.jpg

    Qui est Monsieur Sapin 

    Site de wiki   site de TF1

     

    Cabinet de Michel Sapin  

     

    Qui est Monsieur Eckert eckert hollande.png

     site de l assemblée nationale       site de wiki 

    Guillaume Robert DIR CAB

     

    les attributions du secrétariat d'etat au budget
    non publiées 
     

    Les rapports sur l’application des lois de finances
    par C ECKERT
      

     HSBC le rapport Eckert

    ( à relire pour comprendre la future  (?)politique de régularisation) 

     

  • L'horreur fiscale par Irène Inchauspé et Sylvie Hattemer

    horreur fiscale.jpgL'horreur fiscale 

    Irène Inchauspé    Sylvie Hattemer 

    publiée chez  FAYARD (

    Où acheter le livre l'horreur fiscale" ?

    L’horreur fiscale, ce n’est pas seulement le taux d’imposition élevé qui touche les Français. C’est un système déréglé, incohérent, opaque et, qui plus est, injuste.


    Irène Inchauspé et Sylvie Hattemer, journalistes économiques, ont mené l’enquête, épluché des rapports, rencontré des experts, soulevé les tapis, débusquant les idées reçues, les démonstrations biaisées, les fausses solutions. Et elles ont découvert que la préférence française pour l’impôt a abouti à une situation bien pire encore que ce que l’on pouvait imaginer. Classes moyennes, chefs d’entreprise, héritiers, retraités : personne n’échappe à la tonte généralisée. Et le pire, c’est que cette rafle fiscale ne sert à rien, puisque la dette continue à progresser.


    Alors, oui, les Français sont en colère, et ils expriment leur ras-le-bol avec les armes à leur portée : les plus riches s’exilent, les grands groupes délocalisent une partie de leurs équipes dirigeantes, les patrons créent leur entreprise à l’étranger. Ceux qui restent manifestent dans les rues, et les autres se révoltent en silence, soit en travaillant moins, soit en basculant dans la fraude.


    Il va falloir faire preuve de courage et d’imagination pour nous sortir de là. En étudiant non seulement les recettes utilisées par les pays qui s’en sont sortis, mais aussi ce qui s’est fait en France dans le passé, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, lorsqu’il s’agissait de reconstruire le pays. Rien ne nous empêche de monter sur des épaules de géants pour voir plus loin…

     

    Sylvie Hattemer a été grand reporter au Nouvel Économiste, puis à Challenges. Irène Inchauspé est journaliste à L’Opinion. Elle a notamment coécrit avec François de Closets L’Échéance (Fayard, 2011).

     

     

  • Liberté de circulation et égalité de traitement (CE 26.12.13 Aff Kramer

      arret droit fiscal.jpgRevirement de jurisprudence ??? 

    La taxation forfaitaire de l’article 164C CGI  est 
    contraire à la liberté de circulation des capitaux 

     Pour lire et imprimer la tribune cliquer  

    L’arrêt Kramer du 26 décembre 2013

    Les faits 

    M. et Mme B...A..., de nationalité allemande et domiciliés à Monaco, ont été imposés à l’impôt sur le revenu en France au titre des années 1998 et 1999, en application du premier alinéa de l’article 164 C du code général des impôts précité, sur une base forfaitaire égale à trois fois la valeur locative réelle du bien immobilier dont ils sont propriétaires à Odratzheim (Bas-Rhin) ; 

      Convention avec Monaco (format PDF) 

      Convention avec Monaco - successions (format PDF) 

     M. et Mme A...ont contesté les impositions mises à leur charge et les pénalités correspondantes ; la cour administrative d’appel de Marseille a annulé ce jugement et accordé aux requérants la décharge des impositions et pénalités en litige ; 

    Le conseil confirme 

    Conseil d'État, 9ème et 10ème ssr, 26/12/2013, 360488 Aff Kramer 

    M. Olivier Japiot, rapporteur       M. Frédéric Aladjidi, rapporteur public 

     

     

    • La liberté de circulation vue par le  traite de l’union européenne
    • L’ arrêt évolutionnaire de la CJUE du 13 mars 2014 aff M Bouanich
    • Les  jurisprudences antérieures
    • Le revirement de jurisprudence du conseil du 26.12.2013
    • Les conséquences de cette décision peuvent être considérables, 

    La liberté de circulation vue par le  traite de l’union européenne 

    Les textes communautaires 

    L’article 63 du Traité sur le Fonctionnement de l’UE (TFUE) pose le principe selon lequel toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre Etats membres et entre les Etats membres et les pays tiers sont prohibées. 

    Toutefois, une exception est prévue par la « clause de gel » de l’article 64 du TFUE : cette clause autorise en effet les Etats membres à maintenir une restriction à la liberté de circulation des capitaux lorsque (i) la restriction existait au 31 décembre 1993 et (ii) elle concerne des investissements directs, y compris les investissements immobiliers. 

    La question fondamentale, qui avait donné lieu à une jurisprudence contrastée, était la suivante : un investissement immobilier de type patrimonial constituait-il un « investissement direct » au sens de l’article 64 du TFUE ? 

    L’ arrêt évolutionnaire de la CJUE du 13 mars 2014 aff M Bouanich 

    CJUE  C‑375/12,13 mars 2014 Margaretha Bouanich

    La liberté de circulation des capitaux interdit de refuser de prendre en compte une retenue a la source payée à un fisc étranger  pour déterminer les impôts permettant de calculer le plafonnement de l ISF 

    Les  jurisprudences antérieures 

    Le TA de Montreuil avait jugé  le 25 février 2011 que des personnes résidentes d’Etats tiers à l’UE devaient bénéficier d’un traitement fiscal identique à celui qui s’appliquait aux résidents de France. Le tribunal avait écarté l’application de la « clause de gel », au motif que les investissements immobiliers n’étaient pas des « investissements directs » au sens de la nomenclature européenne. 

     Le Conseil d’Etat, dans un arrêt Holzer du 28 juillet 2011, avait jugé en sens inverse au motif que l’article 64 du TFUE vise les « investissements directs, y compris les investissements immobiliers ».

    La CAA de Marseille, suivant sa jurisprudence traditionnelle et  infirmant le TA de Nice  dans quatre arrêts du 13 mars 2012,a jugé que la « clause de gel » n’était pas applicable en cas d’investissements immobiliers purement patrimoniaux,  

    Cour Administrative d'Appel de Marseille,  24/04/2012, 08MA04100,

    Mme FELMY, président Mme Anita HAASSER, rapporteur M. GUIDAL, rapporteur public 

    Le revirement de jurisprudence du conseil 

    Conseil d'État, 9ème et 10ème sous-sections réunies, 26/12/2013, 360488 

    M. Olivier Japiot, rapporteur       M. Frédéric Aladjidi, rapporteur public

     

     Par un arrêt n° C-181/12, Yvon Welte, du 17 octobre 2013, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a jugé que si les notions d’ investissements directs et d’ investissements immobiliers n’étaient pas définies par le traité, il ressortait de l’énumération figurant dans la rubrique I de l’annexe I de la directive 88/361/CEE du 24 juin 1988 et des notes explicatives s’y rapportant que la notion d’investissement direct concernait les investissements auxquels procèdent les personnes physiques ou morales et qui servent à créer ou à maintenir des relations durables et directes entre le bailleur de fonds et l’entreprise à qui ces fonds sont destinés en vue de l’exercice d’une activité économique et qu’il ressortait de l’intitulé même de la rubrique II de cette annexe que les investissements immobiliers visés à cette rubrique ne comprenaient pas les investissements directs visés à la rubrique I de cette annexe. La Cour en a déduit que, lorsqu’il se réfère aux investissements directs, y compris les investissements immobiliers , l’article 57, paragraphe 1 du traité instituant la Communauté européenne (TCE) vise les seuls investissements immobiliers qui constituent des investissements directs relevant de la rubrique I de l’annexe I de la directive 88/361 et qu’en revanche, des investissements immobiliers de type patrimonial , effectués à des fins privées sans lien avec l’exercice d’une activité économique, ne relèvent pas du champ d’application de cet article...

     

    En l’espèce, résidents monégasques, de nationalité allemande, propriétaires en France d’une résidence secondaire et qui ont été imposés à l’impôt sur le revenu en France en application du premier alinéa de l’article 164 C du code général des impôts.,,,L’acquisition de cette résidence secondaire, qui n’a pas été effectuée en vue de l’exercice d’une activité économique, ne constitue pas un investissement direct au sens de l’article 57, paragraphe 1, du TCE. Par suite, le ministre ne peut se prévaloir de la possibilité, prévue par ces stipulations, de maintenir des restrictions aux mouvements de capitaux à destination ou en provenance des pays tiers existant au 31 décembre 1993. 

     Les conséquences de cette décision peuvent être considérables, 

    La décision du Conseil d’Etat semble signer la suppression  de l’article 164 C. Toutefois, l’inexistence d accord d’échange de renseignements avec un pays tiers peut justifier une atteinte à la liberté de circulation des capitaux (CJUE, 18 déc. 2007, Statteverket c. A, aff. C-101/05). 

    L’autre problème, plus important en pratique, consiste à savoir si la décision produit un effet en matière de fiscalité des plus-values immobilières (CGI art. 244 bis A). 

    Enfin, en matière d’imposition sur la fortune certaines conventions exonèrent d’impôt sur la fortune certain résident e étranger ayant des immeubles en France 

    Surtout, le conseil d état va donner des idées à la banque mondiale qui gère les traites de protections des investissements et pour laquelle la réponse à la question de savoir si les biens patrimoniaux  peuvent bénéficier de la protection ne semble avoir été trouvé 

  • Observatoire budgétaire et fiscal EFI (suite

    L’analyse fiscale n’est pas seulement fondée sur une analyse juridique et universitaire mais d’abord et notamment sur des considérations budgétaires économiques, sociales donc Politiques et ce  tant au niveau national qu’international.

     

    AVRIL2014 

    Trois chiffres résument l'impossible équation économique 
    dans laquelle la France  se trouve piégée.

    Premier indicateur

    Lire la suite

  • Déductibilité des intérêts d’un emprunt substitutif

    REVENU FONCIER.jpg

    le cercle édite une lettre hebdomadaire que vous pouvez 
    recevoir en vous abonnant en haut à droite
     

     

    Conditions de déduction des frais financiers

    d’un emprunt substitutif  d’un emprunt antérieur ? 

    Par une décision n°350816 en date du 28 mars 2014, le Conseil d'Etat étudie les conditions de déductibilité des intérêts pour la détermination des revenus fonciers. La situation  soumise au Conseil d'Etat est plus particulièrement celle de la déductibilité des intérêts afférents à la dette contractée à l'occasion du rachat d'avances en compte-courant elles-mêmes non rémunérées par des intérêts mais ayant concouru à la construction d'un immeuble générateur de revenus fonciers.

    pour lire et imprimer intégralité de la tribune cliquer  

    Conseil d'État ° 350816 0ème et 9ème sous-sections réunies 28 mars 2014

    Les intérêts d'un emprunt affecté au remboursement d'avances en comptes courants d'associés ayant financé la construction d'un immeuble entrent, eu égard à la continuité de l'objet de l'endettement, dans les prévisions du d du 1° du I de l'article 31 du code général des impôts (CGI) et sont, par suite, déductibles des revenus fonciers.

     

     

     

    DEDUCTIBILITE DES INTERETS.pdf

    Mme Anne Iljic, rapporteur

    M. Edouard Crépey, rapporteur public 

     Les conditions prévues par l administration pour les emprunts substitutifs

    Article 31 du CGI

    BOFIP du 12 SEPTEMBRE 2012 §100

    Emprunt substitutif : déductibilité des frais financiers 

    Jurisprudences

    ü      .Conseil d'État,  01/02/2012, 336469 

    ü      CE, 18 mars 1987, Goudin, n° 43680; 

    ü      CE, 5 juillet 2010, Ministre  des finances  c/ Lherault, n° 301044, 

    ü      CE, 3 juillet 2009, Société Royal Canin, n° 296843 

     

    Déductibilité des Intérêts.doc

  • Imposition des crédits sur un compte bancaire étranger non déclaré (CE 17.03.2014)


    titntin et milou.gif

     

    Des crédits sur un compte bancaire étranger et non déclaré sont ils toujours imposables en France dans le cadre de l’article 1649 A du code général des impôts ? 

     

     pour lire et imprimer cliquer

    Conseil d'État, 3ème et 8ème ssr, 17/03/2014, 358520

    Lire avec lien ci dessous 

    Article 1649 A   Bofip di 12.11.2013 

    (….) Les personnes physiques, les associations, les sociétés n'ayant pas la forme commerciale, domiciliées ou établies en France, sont tenues de déclarer, en même temps que leur déclaration de revenus ou de résultats, les références des comptes ouverts, utilisés ou clos à l'étranger. Les modalités d'application du présent alinéa sont fixées par décret (2).
    Les sommes, titres ou valeurs transférés à l'étranger ou en provenance de l'étranger par l'intermédiaire de comptes non déclarés dans les conditions prévues au deuxième alinéa constituent, sauf preuve contraire, des revenus imposables 

    Pour les transferts physiques de capitaux  et assimilés

    Article 1649 quater A     Le BOFIP (non à jour) 

    Les faits 

    Lire la suite

  • les écoutes téléphoniques en France et la CEDH

     ecoute.jpgUne paranoïa se répand dans l’opinion publique ; suis-je écouté ?

     

    Cette paranoïa  ne fait qu’amplifier le sentiment de méfiance généralisée  accrue par le développement des obligations de déclarations de soupçon imposées notamment aux banques et aux notaires -confidents habituels de nombreux français- et surtout par le développement spectaculaire de l’activité des donneurs d’alerte, ces dénonciateurs de toutes sortes d’infractions délictuelles et qui sont protégés par la loi

     

    A toutes fins utiles je cite les propos de Mr Benoit HAMON, ministre de la France  rapportés par la presse

     

    "Quand on rien à se reprocher

    il n’ya aucun problème à être mis sur écoute "

     

     

     "

    Chacun appréciera suivant ses convictions les plus intimes

     

    Le secret des correspondances téléphoniques est  garanti par  l’ article L 241-1 et suivants  du Code de la sécurité intérieur publié en mars 2012  L'administration, pour les écoutes administratives, ou la justice, pour les écoutes judiciaires, ne peuvent procéder à des écoutes que dans des cas précis, pour une durée limitée et sur autorisation soit d’un juge instruction ou du premier ministre .Un enquêteur même sur instruction d’un procureur ne peut donc pas procéder à une écoute

    Telle est la loi de la France mais en pratique seuls les croyants font confiance à une application toujours légale des textes et ce d’autant plus que les  demandes d’interception qui seront adressées  à compter du 1er avril 2014 au nouveau service dit Plate-forme nationale des interceptions judiciaires (PNIJ) « pourraient » - d’après une forte rumeur non prouvée - être formulées sans fournir au responsable réceptionniste de la PNIJ  l’autorisation écrite du juge !!! ??? oubli volontaire ou involontaire ??

     

    Les pouvoirs des enquêteurs sur le site de la police nationale

     

    De la procédure applicable à la criminalité et à la délinquance organisées

     

    : Des interceptions de correspondances émises par la voie des télécommunications

     

    Dans le cas des enquêtes ordinaires

     

    Dans le cas des enquêtes pour criminalité organisée

     

     

    L’écoute téléphonique d’un tiers et le respect de la vie privée

    Article 8 de la convention européenne  des droit de l homme

    Affaire Lambert (24 août 1998 cliquer

    Le fait d'avoir écouté, enregistré, transcrit des communications téléphoniques auxquelles participait M. Lambert constituait l'ingérence d'une autorité publique dans l'exercice du droit au respect de la vie privée et de la correspondance dont M. Lambert était titulaire au sens de l'article 8 § 1 de la Convention. Pour que cette ingérence soit justifiée, il fallait qu'elle soit prévue par la loi, qu'elle poursuive un ou des buts légitimes prévus à l'article 8 § 2, qu'elle soit nécessaire dans une société démocratique pour atteindre ces buts.

    Les jurisprudences de la cour des droits de l homme

     

     

     

    Espionnage téléphonique : comment Orange et les services secrets coopèrent

    Collecte de données libre de tout contrôle cliquer

     

    Un premier point sur la plate forme des interceptions judiciaires

    À partir d'un seul numéro de téléphone, les enquêteurs ont la possibilité d'obtenir le nom d'un usager, ses coordonnées bancaires et son adresse. Fax, SMS, écoutes téléphoniques, mails, fadettes, géolocalisations, historiques de navigation, vidéos consultées, accès aux serveurs FTP, etc., les possibilités sont immenses. Le ministère de la Justice est actuellement en discussion avec Skype et la messagerie instantanée WhatsApp, récemment achetée par Facebook, pour obtenir leur clé de chiffrement et ainsi avoir accès à leurs données.

  • Déclaration des comptes à l etranger les 1er résultats

    cazeneuve.jpgCommission des finances : 19 février 2014

    M. Bernard Cazeneuve,

    , sur les résultats de la procédure de mise en conformité

    l intervention complète  en video du ministre

    le compte rendu Monde

    Le ministre chargé du budget, Bernard Cazeneuve, a fourni à la commission des finances de l'Assemblée nationale, mercredi 19 février, le bilan du processus de régularisation des avoirs non déclarés détenus à l'étranger, mis en œuvre après la circulaire ministérielle de juin 2013.  

    Au 7 février, 15.813 contribuables avaient ainsi fait connaître au fisc l’existence d’avoirs non déclarés, mais seulement 2.621 soit 17% des dossiers déposés sont complets, et peuvent donc être traités par l’administration

     

    A cette date  241 dossiers ont été  traités portant sur des avoirs totaux de 296 millions d’euros, soit un montant moyen de 1,2 million d’euros par compte et   le montant total payé au titre de la régularisation,  représente en moyenne 25% des avoirs non déclarés,

     

    Note EFI ce montant de 25% rappelle certainement fortuitement ? celui de l'amnistie du président Mitterand en décembre 1981 (cliquer pour lire l'amnistie de 1981).

    Le débat entre "idealpolitk"et "realpolitik" pourrait  à mon avis reprendre dans quelque temps !!!

     

    Le montant médian seul chiffre statistique reconnu par les spécialistes n’a pas été publié mais d’après une comparaison avec le rapport Eckert dans l’affaire HSBC il pourrait être de l’ordre de 400.000 euros c'est-à-dire que 50% des dossiers seraient d’un montant inférieur à ce chiffre

     

    Près de 10% des comptes affichent un montant inférieur à 100.000 euros mais certains dossiers sont d’un montant très élevé, Un contribuable a, par exemple, révélé un compte de 170 millions de dollars.

     

    Par ailleurs, l’effectif vient d’être augmenté de 50% avec 12 agents supplémentaires pour être porté à 37

    Ces premiers résultats laissent présager que les sommes potentielles récupérables seront significatives, D’après le rapporteur général du Budget, Christian Eckert (PS), l’Etat pourrait recouvrer une enveloppe de «3 à 4 milliards d’euros» à terme, sur la base des premiers chiffres.

     

    Enfin, n'oublions pas l'effet économique positif sur l’économie française de ces sommes enfin libérées de leur cachette secrète

     

     

    La démarche citoyenne de régularisation fiscale peut être réalisée sans l’assistance d’un fiscaliste  Toutefois EFI conseille de demander l’avis d’un spécialiste de la fiscalité qui pourra auditer votre dossier avant que vous le déposiez  et ce tant dans votre intérêt que dans celui de la cellule débordée par des dossiers mal ficelés ou incomplets (plus de 80 %°

     

    Cette régularisation dans l'esprit de la loi et afin de favoriser la réinsertion dans la légalité des contribuables comme l'a excellemment écrit la DGFIP dans le BOFIP du 12 09.2012  § 120 (cliquer

     

    Les quatre étapes de la régularisation cazeneuve

     Note EFI la procédure cazeneuve est véritablement  républicaine mais tellement chronophage pour les banquiers , les contribuables et leurs chers conseils mais aussi pour  les inspecteurs  des finances publiques - compétents sans etre technocratiques mais débordés - de l'administration. Nous esperons que cette procédure utile pour la France-son budget mais aussi son économie-  et nos ecureuils cachottiers se transforme le moment venu en une amnistie républicaine c'est à dire progressive

  • Responsabilité de l’administration fiscale pour faute CE 12 mars 2014

    acte anormal de gestionLe conseil d état dans un arrêt du 12 mars 2014 vient de condamner l’administration fiscale pour faute dans l’établissement de l impôt ayant entrainé la liquidation judiciaire de l’entreprise vérifiée

     

    Conseil d'État, 8ème et 3ème sous-sections réunies, 12/03/2014, 359643

     

    M. Maxime Boutron, rapporteur
    M. Benoît Bohnert, rapporteur public

     

     

     

    En l’espèce, l’atteinte grave portée à la réputation professionnelle du dirigeant, la disparition d’une société à laquelle il avait consacré une part importante de sa vie professionnelle, et la perturbation grave et durable de la fin de sa carrière professionnelle en raison des multiples procédures qu’il a dû engager pour faire reconnaître ses droits justifient l’indemnisation du préjudice moral et des troubles dans les conditions d’existence invoqués pour un montant de 80 000 euros

     

    Jusqu’à l’arrêt du 21 mars 2011, les erreurs commises par l’administration fiscale lors de l’exécution d’opérations se rattachant aux procédures d’établissement et de recouvrement de l’impôt étaient susceptibles d’engager la responsabilité de l’État pour faute simple uniquement lorsque la mise en oeuvre de ces procédures ne comportait pas de difficultés particulières tenant à l’appréciation de la situation du contribuable (CE Sect., 27 juillet 1990, n° 44676).

     

    Conseil d'État,16/11/2011, 344621commune de Cherbourg-Octeville

    La doctrine de l’administration sur la responsabilité de l état

     

    LA RESPONSABILITE DE L’ADMINISTRATION FISCALE : JUSQU’OU ?

    Par Olivier Fouquet

     

     pourimprimer PDF                     Pour lire htlm 

     

    Avec l'aimable autorisation de la revue administrative 

     

    La tribune sur la responsabilité de l état (2012)

     

     

    Désormais, quelles que soient les difficultés particulières d’appréciation d’une situation fiscale, une faute commise par l’administration lors de l’exécution d’opérations se rattachant aux procédures d’établissement et de recouvrement de l’impôt est de nature à engager la responsabilité de l’État.

     

     Le principe général d’indemnisation du préjudice résultant de la faute commise par une administration nécessite d’une part que le préjudice soit certain et, d’autre part, qu’il se rattache directement à l’action fautive de cette administration

     

    Par son arrêt du 21 mars 2011, le Conseil d’État confirme cette appréciation en ce qui concerne l’action de l’administration fiscale et précise que n’est pas indemnisable le préjudice résultant d’une décision d’imposer illégale mais qui aurait été valable si l’administration avait respecté les formalités prescrites ou fait reposer son appréciation sur des éléments de faits ou de droit, qu’elle n’avait pas initialement fait valoir et susceptibles de justifier l’imposition. 

     

     

     

     

    Dans son arrêt résumé ci dessous le conseil confirme cette jurisprudence protectrice

     

    Conseil d'État, 8ème et 3ème s.s réunies, 12/03/2014, 359643

     

     

    L’Administration fiscale ayant remis en cause l’allègement d’impôt sur les sociétés dont une société avait bénéficié entre 1987 à 1992 au titre de l’article 44 quater du code général des impôts, au motif que son activité n’était pas au nombre de celles ouvrant droit à cet allègement, en particulier en émettant en 1996 un commandement de payer les cotisations supplémentaires ainsi établies au titre de l’exercice clos en 1990 et en procédant en 1996 à la saisie conservatoire des comptes bancaires de cette société, qui a peu de temps après été placée en liquidation judiciaire.

    Les redressements litigieux ont cependant tous été abandonnés en 2000 à la suite d’instances engagées par la société au motif que l’activité de la société entrait bien dans le champ d’application de l’article 44 quater.,,

    Dès lors que l’administration disposait, au plus tard, dès la fin de l’année 1994 de tous les éléments nécessaires pour porter une appréciation correcte sur la nature de l’activité de cette société, la cour administrative d’appel a pu juger que l’administration avait commis une faute en poursuivant en 1996 le recouvrement des impositions mises à la charge de cette société au titre de l’exercice clos en 1990, et en n’en prononçant le dégrèvement qu’au cours de l’année 2000 durant l’instance contentieuse.,,

     

    Cette faute a contribué à la mise en liquidation judiciaire de cette société. Le dirigeant de cette société peut prétendre à l’indemnisation du préjudice moral et des troubles de toute nature dans les conditions d’existence subis en lien direct avec cette faute. En l’espèce, l’atteinte grave portée à la réputation professionnelle du dirigeant, la disparition d’une société à laquelle il avait consacré une part importante de sa vie professionnelle, et la perturbation grave et durable de la fin de sa carrière professionnelle en raison des multiples procédures qu’il a dû engager pour faire reconnaître ses droits justifient l’indemnisation du préjudice moral et des troubles dans les conditions d’existence invoqués pour un montant de 80 000 euros.

     

  • Nouveau une cession abusive de SPI - CE 12 mars 2014

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    La fiscalité des plus values immobilières est souvent plus favorable que  celle de la plus value  des valeurs mobilières, le régime le plus lourd est celui de la cession d’actif –immeuble ou titres- détenu par une structure imposée à l’IS et suivi de la distribution du bénéfice net à des associés personnes physiques 

     

    Attention le montage analysé  par notre conseil d état n’est pas un cas isolé ; la décote sur les actions étant utilisée pour contrebalance la fiscalité latente qui serait du en cas de cession de l’immeuble .Mais la question soulevée  dans le cas de l’espèce est celle l’utilisation de l’abus de droit dans le cadre d ‘un montage dont l’objectif exclusivement fiscal était d’éviter  la fiscalité de la distribution in fine 

    Par  deux décisions (n°354174 et n°354173 en date du 12 mars 2014, le Conseil d'Etat vient de faire application de la procédure d'abus de droit à une structuration destinée à transformer une société en société à prépondérance immobilière afin de bénéficier du régime des plus-values applicable en matière de plus-value immobilière des particuliers. 

    7. 'alors même que les cessions de titres représentent une modalité habituelle de transmission des sociétés, la cour a pu, sans commettre d'erreur sur la qualification juridique des faits, estimer qu'en l'espèce, la cession des titres de la société SDP, opérée dans le cadre du montage décrit au point 4 et qui n'avait pas pour objet la cession d'un immeuble, avait un but exclusivement fiscal et qu'elle était, dès lors, constitutive d'un abus de droit 

    Conseil d'État, 12/03/2014, 354174,

    M. Olivier Japiot, rapporteur M. Frédéric Aladjidi, rapporteur public ;

     La société anonyme Studio des Plantes (SDP), fondée en 1977, a cessé toute activité en 1999 et avait pour unique actif un immeuble ;

    Lire la suite