,AVOCAT FISCALISTE PARIS, ANCIEN INSPECTEUR DES IMPÔTS,PATRICK MICHAUD - Page 78

  • le nouveau délai de reprise fiscale

    4498f717b49d9c0681f80d2ece77458a.jpgLES TRIBUNES EFI SUR LES SUCCESSIONS

    RAPPEL Nouveau délai de reprise  à compter du 1er juin 2008 :

    6 ans à la place de 10 années

    L’article L186 du L.P.F. est désormais ainsi di

    « Dans tous les cas il n’est pas prévu un délai de prescription plus court, le lai de reprise de  l’administration s’exerce jusqu’à lexpiration de la sixième année suivant celle du fait générateur de l’impôt ».

    LA CIRCULAIRE ADMINISTRATIVE DU 3 JANVIER 2008

    Cette nouvelle règle s'applique notamment en matière d 'ISF et de droit de succession

    délais d'exercice du droit de contrôle et de reprise de l'administration

    DB 13 L 121

  • Le soupçon fiscal arrivera t il le 1er juillet ?

    0bf433ead730a2cc5b2b0e759333d0b9.jpgLa tribune EFI

    VERS UN TRACFIN FISCAL

     

    le site tracfin

    Je blogue trois articles publiés par la remarquable revue

    AGEFI ACTIFS

    Par Philippe Defins, directeur adjoint de Tracfin

    Par Hugues Martin, avocat chez Lamy & Associés 

    Anne Simonet - 30/05/2008 

    Autres tribunes EFI

    La loyauté de la preuve

    La flagrance fiscale

    La délation fiscale anonyme .....

     

    Je propose une réflexion sur la responsabilité des paradis fiscaux  en reprenant une chronique du

    THE WALL STREET JOURNAL ON LINE

    Which Is the Bigger Challenge:
    Tax Havens or High Taxes?

    Nombreux sont ceux qui accusent les paradis fiscaux de soutenir la pauvreté et les inégalités en permettant à une minorité  de  se soustraire de leurs obligations citoyennes

    Nombreux - un peu moins- sont ceux qui considèrent que les paradis fiscaux ont un rôle positif  dans l »économie mondial en obligeant les états à conserver ou à créer une politique de compétitivité  fiscale.

    THE WALL STREET JOURNAL ONLINE a demandé à deux personnalités américaines de mener un débat sur ces thèmes

    ce débat  doit aller beaucoup plus loin que les deux réflexions proposées, intéressantes mais à notre avis insuffisantes

    Une réflexion sur le rôle des paradis fiscaux devrait s'organiser  sur leur responsabilité dans le développement du crime organisé qui reste un fléau surtout pour  les populations les plus pauvres , notamment avec des pratiques de corruption :

    Ou vont les milliards de subventions attribuées par nos pays à certaines populations qui continuent  à rester toujours dans la misère ?

    Il n’existe à ce jour aucun contrôle de résultat.

    Sous la menace de Bruxelles,le gouvernement prépare un dispositif « fort«  de déclaration généralisé de « soupçon »  de tout genre  remettant en cause les fondements même de notre histoire démocratique basés sur la confiance et la responsabilité individuelle

    Ce dispositif imposé par les technocrates de Bruxelles ne restera qu’une épée de bois si les paradis fiscaux continuent à rester irresponsables vis à vis du crime organisé notamment celui de la corruption internationale

    LA 3ème DIRECTIVE DE 2005

     la solution n’est pas la création d’une déclaration généralisée de soupçon mais la responsabilisation des praticiens

    ETI soutient par ailleurs la réflexion –nouvelle- sur les prélèvements obligatoires récemment lancée par le conseil des prélèvements obligatoires, réflexion qui nous oblige à réfléchir aussi sur les contreparties positives de ces prélèvements

     

    LE RAPPORT 2008 DU CONSEIL DES PRELEVEMENTS OBLIGATOIRES

    La presentatIon de mr SEGUIN

    LES AUTRES RAPPORTS

    Sens et limites de la comparaison du taux de prélèvements obligatoires entre pays développés

    synthèse

     

    Comme la royauté, le libéralisme ne saurait rester absolu

    Patrick Michaud avocat 

  • opérations sur titres et requalification fiscale

    • Dans861ef6a6ef50208cb4b1c1a15c5821cd.jpg le cadre de la politique de participation au capital des salariés et mandataires sociaux des entreprises, le législateur a prévu plusieurs  solutions avec des avantages fiscaux et sociaux importants.
    •                                   Envoyer cette note |

    • Cette tribune n’a pas pour objectif d’analyser ces régimes mais de rappeler la position de certaines jurisprudences récentes ou les précisions de remise en cause par l’administration fiscale ou sociale  dans le cas où les conditions légales ne semblent pas avoir été respectées comme le précise le Comité de Répression des Abus de Droit notamment dans son rapport 2007   
    •        l e rapport du Comité sur les Abus de  Droit  2007   diffusé le 16 mai

      4 N-1-08 n° 39 du 9 avril 2008 : Intéressement, participation des salaries.

      Régime fiscal des attributions gratuites d’actions aux salaries et autres précisions sur les opérations d’actionnariat salarié. Article 34 de la loi n ° 2006-1770 du 30 décembre 2006 pour le développement de la participation et de l’actionnariat salarié et portant diverses dispositions d’ordre économique et social.

     


     

    Options sur actions.


    Bons de souscription de parts de créateur d'entreprise.
    Attributions d'actions gratuites.
    Requalification des Opérations sur titre d'actionnariat des salariés.
        Nature de l’indemnité de la renonciation à lever des options

                 Jurisprudence des Cours Administratives d’Appel
            
        Réponses ministérielles Marini et De Robien
            
         Imposition des gains nets en capital  DB 5 G 45

                  L’instruction 5-I-2-02 du 28 mars 2002 sur le carried interest  .
     

    Imposition en cas de non respect de la durée d’indisponibilité.

          Opérations sur titre hors dispositifs légaux.( conséquences fiscales)

     

    Pour placer sur votre bureau,imprimer ou diffuser avec les liens cliquer.

     

     

    Les autres situations analysées par le CCRAD en 2007

    • La cession d’une coquille vide  ne dégage pas une plus value mais un revenu mobilier
      Aff 2007-16 à 2007-21
    • La plus value de la cession de son activité professionnelle à  une SARL  dont l associé est le cédant n est pas exonérée en vertu de l’article 230 quaterdecies  
      (Aff. 2006 08,2007 01 2007 03)
    • La plus value de la cession de titre à une valeur de convenance dans un PEA dans le but d’exonérer la plus value future est une fraude à la loi
      Aff. 206-16 2007-06à 01 2007-25

     

    option pdf  option pdf

    option doc     option doc       QU BAULER    QE BAEUMLER.pdf

  • LE RAPPORT 2007 DU CCRAD

     REDIFFUSION

    a314f769aebbb0b3f45f2d3ec0eb55de.jpgLa notion d’abus de droit existe dans de nombreux domaines du droit français.

    Elle a fait son apparition dans le droit européen dans le cadre de la jurisprudence de la CJCE.(lire in fine)

    Pour imprimer et diffuser avec le lien, cliquer

    Le rapport du CCRAD : 

    Avis rendus par le comité consultatif pour la répression des abus de droit.
    Année 2007.

    13 L-5-08 n° 51 du 16 mai 2008 :

    13 L-4-08 n° 51 du 16 mai 2008 :

     Le fondement du rapport DB13L1534

     

    En matière fiscale, la définition la plus adaptée me semble celle donnée dans le cadre d’une réunion de formation donnée par la CONSEIL D’ETAT

    Lors des entretiens du Palais Royal,le 7 mars 2007, Mr Jean Marc SAUVE ,vice 588bce45c0bf05b5bfa29815900cb4da.jpgprésident du Conseil d’état a introduit cette journée ouverte de formation sur l’abus de droit en matière fiscale par la présente allocution.

    Notre objectif étant d’être d’abord pratique, la notion d’abus de droit est une notion de droit positif défini par l'article  L 64 LPF.

    La notion de fraude à la loi est  une notion "encore" jurisprudentielle du Conseil d’Etat et la notion de montage abusif est une notion de la Cour de Cassation.

    Le périmètre de l'abus de droit par Olivier Fouquet

    Abus de droit et fraude à la loi par Olivier Fouquet

     Cour de Cassation: Fraude fiscale, Abus de droit et montage artificiel

     

    Revirement  de la Cour de Cassation : l'apport cession abusif 

     Cour de Cassation ,Abus de droit : LA SCI FICTIVE

    Au niveau pratique, je crée un lien avec l’auteur anonyme  d’une note claire et de bon sens  sur l’abus de droit .

    A ce jour, nous sommes nombreux a être dans l’incapacité de définir d’une manière objective le contour de l’abus de droit compte tenue des nouvelles jurisprudences en matière de fraude à la loi et de montage artificiel.

    Pour ma part, et à titre personnelle, je rejoindrai volontiers la notion, elle aussi subjective, de montage artificiel sans fondement  utile économique ou  juridique.

    Nous sommes nombreux à considérer que la sécurité juridique et fiscale de certaines opérations ne peut pas être pleinement assurée en France mais cette sécurité peut être toutefois assurée par

    Le rescrit abus de droit

    La définition légale en droit fiscal français est posée par l’article L 64 LPF.

    La procédure de l’article L64 LPF  est une procédure protectrice du droit de la défense et ce en vertu de la loi , ce qui n’est pas « encore » le cas des procédures de fraude à la loi et de montage artificiel .

    Le comité consultatif pour la répression des abus de droit, CCRAD,peut être consulté à la demande du contribuable ou à la demande des autorités fiscales avant de décider d’appliquer la procédure d’abus de droit. Si le comité n’est pas consulté, ou si les autorités fiscales ne suivent pas l’avis du comité, elles supportent la charge de la preuve. Si le comité approuve la mise en œuvre de la procédure par l’administration, le contribuable supporte la charge de la preuve.

    La procédure de l’article L64 est en fait moins utilisée (une cinquantaine d’avis au maximum par an)  que le nombre d’articles, de consultations ou se séminaires qui sont écrits ou donnés sur ce sujet.

    Pour ma part, il s’agir d’un texte d’abord préventif que tout conseiller en fiscalité doit garder fortement et précieusement en mémoire

    Documentation administrative sur l’abus  à la loi  DB13L153

    Le comité consultatif de répression des abus de droit  DB13M5

    Le rapport du CCRAD : 

    Avis rendus par le comité consultatif pour la répression des abus de droit.
    Année 2007.

    13 L-5-08 n° 51 du 16 mai 2008 :

    13 L-4-08 n° 51 du 16 mai 2008 :

     Le fondement du rapport DB13L1534

    Le rapport du CCRAD 2006 13 L 1 07

    Abus de droit dans la jurisprudence européenne:

    CJCE 21 Février 2006 aff HALIFAX

    CJCE 12 Septembre 2006 Aff Cadbury

  • LA TVA ECONOMIQUE par B.LAGARDE

    4c70ad2bcbddbbbdc5b8c3d885c57fea.jpgLes  rapports   dEric  BESSON  et  de  Christine  LAGARDE font  apparaître  la  nécessité  d’inscrire  le  débat  sur  la  protection sociale dans le cadre plus global d’une réflexion sur les charges qui pèsent  sur  le  travail  et  son  financement.  Lenjeu  est  d’assurer  un financement   suffisant   et   durable   pour   pérenniser   le   modèle   de protection sociale français sans peser sur lemploi, le pouvoir d’achat et la compétitivité de léconomie hexagonale.

     

    L'avocat BERNARD LAGARDE apporte son sympathique et utile eclairage à ce débat d'importance

    La TVA économique   cliquer

    Manon SIERACZEK                 Bernard LAGARDE

     

    Bulletin de souscription

     

     

     Dans le cadre de cette noble et impérieuse démarche, se posent plusieurs questions :

    -

         Comment alléger le poids fiscal et social du travail productif afin  d’inciter  à  augmenter  les  millions  d’emplois  qui  nous manquent comparativement à d’autres pays ?

    -     Comment rendre plus simple et plus lisible le financement de la  protection  sociale  et  cesser  la  dégradation  du  système économique français ?

    -     Comment  adapter  un  système  neutre  et  égalitaire  entre  le monde  du  travail  des  salariés,  celui  de  lartisanat  et  des professions libérales ?

    -     Comment restaurer la compétitivité du territoire et du travail, favoriser  la  cohésion  sociale  et  parvenir  à  l’équilibre  des finances   publiques   en   harmonisant   la   solidarité   de   la protection sociale ? 

     Me BERNARD LAGARDE , avocat au Barreau de  PARIS essaye de  répondre  à  ces  questions  en  partant  de  la  réalité économique  et  en  traduisant  celle-ci  par  une  fiscalité  adaptée  à  la mondialisation.  Il  sagit  de  réponses  prospectives  qui  prennent  en compte lensemble des effets macro et microéconomiques avec leurs incidences.

    Les autres tribunes EFI 

  • flash les perquisitions et les recours

    FLASH ; les perquisitions et les recours

    645677f61e504b9bda6f7fd7943acf41.jpgSuite à  l arrêt de la CEDH, la France va  adopter une voie de recours pour l’ensemble des procédures prévoyant des droits de visite ou de saisie.

    Nous remercions Mr Jerome Bach  du Luxembourg de nous avoir informé si rapidement de ce nouveau projet de loi  en matière de fiscalité internationale

    Autres tribunes EFI

    La loyauté de la preuve

    La flagrance fiscale

    La délation fiscale anonyme .....

     
  • Une nouvelle liberté publique le secret de l'avocat

    8aa0bfe791d63dd3ca49768e2e7f4131.jpg"En rappelant aujourd'hui que le secret professionnel des avocats doit, dans certaines hypothèses indiscutables, prévaloir sur tout, vous conforterez l'un des piliers les plus fondamentaux de notre société 

     Mattias Guyomar, commissaire du gouvernement de la République Française

     

    UNE NOUVELLE LIBERTE PUBLIQUE ; LE SECRET DE L’AVOCAT ?
    Patrick michaud
    avocat

    Par un arrêt du 10 avril 2008, le Conseil d'Etat (Req. n°296845 pdf)  ( version directe )a partiellement annulé le décret (n°2006-736) du 26 juin 2006 relatif à la lutte contre le blanchiment de capitaux, en retenant que les obligations imposées aux avocats par le dispositif européen de lutte contre le blanchiment de capitaux n'est pas conforme au respect du secret professionnel imposé à la profession.

    POUR LIRE LA TRIBUNE CLIQUER

  • UNE DECLARATION DE SOUPCON FISCAL?

    ce7c819025eb98089d918616e1f5d321.jpgEric Woerth a récemment indiqué à nos parlementaires la volonté du gouvernement  d’élargir considérablement la déclaration de soupçon à tracfin

    VERS UN TRACFIN FISCAL .

    Si ce projet imposé par Bruxelles est voté, la France va changer d’orientation démocratique et je l’écris sans ambages

    Nous allons doucement glisser vers une société de délation organisée comme nous l’avons connu au cours de trois tristes périodes de notre histoire:

    Je propose une réflexion sur la responsabilité des paradis fiscaux  en reprenant une chronique du

    THE WALL STREET JOURNAL ON LINE

    Which Is the Bigger Challenge:
    Tax Havens or High Taxes?

    Nombreux sont ceux qui accusent les paradis fiscaux de soutenir la pauvreté et les inégalités en permettant aux riches  de  se soustraire de leurs obligations citoyennes

    Nombreux sont ceux qui considèrent que les paradis fiscaux ont un rôle positif  dans l'économie mondiale en obligeant les états à conserver ou à créer une politique de compétitivité  fiscale.

    THE WALL STREET JOURNAL ONLINE a demandé à deux personnalités américaines de mener un débat sur ces thèmes

    Pour EFI, ce débat  doit aller beaucoup plus loin que les deux réflexions proposées, intéressantes mais à mon avis insuffisantes

    Une réflexion sur le rôle des paradis fiscaux devrait s'organiser  sur leur responsabilité dans le développement du crime organisé qui reste un fléau surtout pour  les populations les plus pauvres , notamment avec des pratiques de corruption :

    Ou vont les milliards de subventions attribuées par nos pays à certaines populations qui continuent à rester toujours dans la misère ?

    Il n’existe à ce jour aucun contrôle de résultat.

    Le gouvernement prépare un dispositif « draconien «  de déclaration généralisée de « soupçon »  de tout genre  remettant en cause les fondements même de notre histoire démocratique

    Ce dispositif imposé par les technocrates de Bruxelles ne restera qu’une épée de bois si les paradis fiscaux continuent à rester irresponsables vis à vis du crime organisé notamment celui de la corruption internationale.

    LA 3ème DIRECTIVE DE 2005 

    Pour EFI, la solution n’est pas la création d’une déclaration généralisée de soupçon mais la responsabilisation des praticiens

    EFI soutient par ailleurs la réflexion –nouvelle- sur les prélèvements obligatoires récemment lancée par le conseil des prélèvements obligatoires, réflexion qui nous oblige  à réfléchir aussi sur les contreparties positives de ces prélèvements

     

    LE RAPPORT 2008 DU CONSEIL DES PRELEVEMENTS OBLIGATOIRES

    Comme la royauté, le libéralisme ne saurait rester absolu

    Patrick Michaud avocat 

     

  • Rapport du CPO

    6836fe0a2e5bf760123adf61db54e293.jpgrapport DU
    CONSEIL DES PRELEVEMENTS OBLIGATOIRES

    La presentatIon de mr SEGUIN

    LES AUTRES RAPPORTS

    Sens et limites de la comparaison du taux de prélèvements obligatoires entre pays développés

    synthèse

    La notion de prélèvements obligatoires et le taux qui lui correspond (rapport des prélèvements obligatoires au produit intérieur brut) sont d'un usage si fréquent, qu'on en oublie souvent de préciser ce qu'ils signifient et de relativiser les évolutions qu'ils traduisent.

    Ces grandeurs sont pourtant d'un maniement particulièrement délicat, qu'il s'agisse d'analyser leurs variations dans un pays donné ou - plus encore - d'effectuer des comparaisons internationales, qui peuvent aboutir à des conclusions hâtives, si l’on ne tient pas compte des caractéristiques propres de chacun des pays étudiés.

    Le Conseil des prélèvements obligatoires a souhaité apporter sa contribution à l’approche de ce sujet en éclairant les raisons pour lesquelles les taux de prélèvements obligatoires étaient si différents entre pays, et pour lesquelles ils ne sont peut-être pas en outre immédiatement comparables. C'est l'objet précis de ce rapport.

     C’est d’abord un concept à manier avec précaution...

  • Liberté européenne et leur controle par le fisc

    e2b3fdd407cd85cb2c265a39eef59bbd.jpgLES LIBERTES COMMUNAUTAIRES ET LEUR CONTROLE PAR LE FISC

    PLAN

    La non application pour abus de droit.    

    .      La jurisprudence sur l’abus de droit 2007
    ·      Interprétation française et interprétation européenne de l'abus de droit par O Fouquet
    ·      Abus de droit au sein de l'Union
    ·      Les tribunes EFI sur l’abus de droit

    La non application pour absence de possibilité de vérification

    a)          situation avec les états membres. 

    •      Directive 77/799/CEE du Conseil, du 19 décembre 1977, concernant l'assistance mutuelle des autorités compétentes des États membres dans le domaine des impôts directs.
    •     Directive  2004/56/CE du Conseil du 21 avril 2004.

    b)   situation avec les états tiers.

    • ·      La question de la loyauté dans la recherche de la preuve.

    les liens sont dans le document

     NEW CJCE 18 décembre 2007 Aff C-105/05  A

     

    Pour placer sur votre bureau,imprimer ou diffuser avec les liens cliquer.

     

     Les libertés communautaires comprennent les trois libertés « traditionnelles » (libre circulation des personnes, liberté d’établissement, libre prestation de services) d’effet direct et depuis peu  la liberté de circulation des capitaux .

    Le principe de libre circulation des capitaux n’était au départ qu’un objectif à atteindre : les États membres se devaient de « supprimer progressivement entre eux (…) les restrictions aux mouvements de capitaux » (article 67 du Traité de Rome).

    Elle est devenu une liberté  avec la Directive 88/361/CEE du 24 juin 1988, puis le Traité de Maastricht a intégré ce principe dans l’article 73 B, devenu article 56 § 1 CE. (Article 63 du  traité de Lisbonne)

    Par ailleurs, le principe de libre circulation des capitaux est un principe susceptible de s’appliquer dans les relations avec les pays tiers.(art 56) mais ,avec une  clause de gel car il « ne porte pas atteinte à l’application, aux pays tiers, des restrictions existant le 31 décembre 1993 en vertu du droit national ».

    Les administrations ont plusieurs façons de vérifier la juste application de ses libertés fondamentales

    En fait derrière ce débat se cache celui de la distinction entre un contrôle a priori ou un contrôle a posteriori.
    A ce jour, le contrôle a posteriori est la  règle de principe mais avec de plus en plus de limitations : à titre d’exemple procédure de disclosure , obligation de dénonciation de soupçons ( projet de loi en cours de maturation), responsabilité accru des conseils  etc

    La non application pour abus de droit

    Les administrations peuvent  remettre  en cause les opérations soit en vertu de règles nationales euro compatibles soit en utilisant la procédure de l’abus de droit  tel qu’il est défini par les jurisprudences nationales ou communautaires

    NOUVEAU  une pratique abusive peut être retenue lorsque la recherche d’un avantage fiscal constitue le but essentiel de l’opération ou des opérations en cause. 

    Cjce  21 février 2008 affaire C‑425/06, Ministero dell’Economia e delle Finanze / Part Service Srl

    L’application des mesures de lutte contre les abus dans le domaine de la fiscalité directe – au sein de l’Union européenne et dans les rapports avec les pays tiers

    La non application pour absence de possibilité de vérification

    La  doctrine  telle quelle est énoncée dans les conclusions des avocats auprès de la cour admet que la nécessité de garantir l’efficacité des contrôles fiscaux est une excuse à la non application d’une directive

    a)  situation avec les états membres

     

    La Cour a jugé qu’un État membre ne saurait refuser  un avantage fiscal. En invoquant  l’impossibilité de solliciter la collaboration d’un autre État membre pour effectuer des recherches ou recueillir des informations

    En effet, même si la vérification des informations fournies par le contribuable s’avère difficile, notamment en raison des limites de l’échange des informations prévues à l’article 8 de la directive 77/799, rien n’empêche les autorités fiscales concernées d’exiger du contribuable les preuves qu’elles jugent nécessaires pour l’établissement correct des impôts et des taxes concernés et, le cas échéant, de refuser l’exonération demandée si ces preuves ne sont pas fournies (voir, en ce sens, arrêts du 28 janvier 1992, Bachmann, C-204/90,,point 20; du 30 janvier 2007, Commission/Danemark, C‑150/04, point 54, ainsi que du 11 octobre 2007, ELISA, C‑451/05, points 94 et 95).

    la Cour a considéré qu’il ne saurait être exclu a priori que le contribuable soit en mesure de fournir les pièces justificatives pertinentes permettant aux autorités fiscales de l’État membre d’imposition de vérifier, de façon claire et précise, qu’il ne tente pas d’éviter ou d’éluder le paiement de taxes (voir, en ce sens, arrêts du 8 juillet 1999, Baxter e.a., C-254/97, points 19 et 20; du 10 mars 2005, Laboratoires Fournier, C-39/04,  point 25, ainsi que ELISA, précité, point 96).

    b) situation avec les états tiers

    La question de la loyauté dans la recherche de la preuve

    NEW CJCE 18 décembre 2007 Aff C-105/05  A

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