,AVOCAT FISCALISTE PARIS, ANCIEN INSPECTEUR DES IMPÔTS,PATRICK MICHAUD - Page 77

  • Un vrai cours de politique fiscale

    1. EFI blogue une tribune sur "document d'orientation sur les évolutions de la politique fiscale"414b6b51404c119c7432c5d463c19df7.jpg

    "Document d'orientation
    sur les évolutions de la politique fiscale"

    Le  titre  cache en fait un véritable cours de politique fiscale de la France

    A ma connaissance, il s'agit de la première synthese d'une nouvelle approche d'une politique de prélèvements obligatoires , fiscaux ET sociaux.

    Ce document,diffusé le 25 juillet 2008,  établi sous la responsabilité de Madame le ministre de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi, vise à redéfinir la logique de notre système de prélèvements obligatoires. Il est destiné à étayer les échanges à venir avec l’ensemble des acteurs concernés

    Ce document est en tout cas intelectuellement décapant et sort du conformisme politique classique

     

    Les rédacteurs de ce cours  vont malheureusement rester anonymes  mais leurs réflexions vont certainement être reprises par les nombreux étudiants qui utilisent ce blog ainsi que par les politiques de tout bord

    Nous pouvons remercier ces rédacteurs anonymes

     Cette étude est le résultat de la revue générale des prélèvements obligatoires demandée au ministère par Nicolas Sarkozy en septembre 2007.

    Budget : rapport préalable au débat d'orientation budgétaire pour 2009

    LES TRIBUNES SUR LES PRELEVEMENTS SOCIAUX ET FISCAUX

    Et pendant ce temps là, les USA étudient aussi un changement

    Approaches to Improve the Competitiveness
    of the U.S. Business Tax System for the 21st Century

  • la loi de modernisation de l 'economie

    Une bonne loi malheureusement entachée  par un projet d’ordonnance liberticide  l ordonnance sur la déclaration de soupçon, imposée par BRUXELLES

    L’avant projet rectifié du projet d'ordonnance

     Cette loi  a  trois objectifs : productivité, employabilité, attractivité.

    ,la loi de modernisation de l’économie permettra de libérer de nouvelles énergies et d’actionner les forces de la concurrence.
    Les deux assemblées ont considérablement amélioré le projet   et ont démontré leur extraordinaire efficacité, à laquelle la réforme de la Constitution va permettre de donner toute son ampleur.

    Le dossier parlementaire

    Le discours de Christine Lagarde

    Le site www.modernisationeconomie.fr

     

    PDF   LOI DE MODERNISATION DE L-ECONOMIE.pdf

  • O Fouquet : vers un dividende professionnel ?

    e52d13e37cce71a1e9532b5ecb930ed1.jpg

    Noue remercions le président Fouquet et la revue administrative de nous avoir autorisé à publier  la présente chronique qui concerne l'ensemble des professionnels libéraux, experts comptables ,notaires  medecins notaires et avocats ainsi que l'ensemble des dirigeants de PME

    Dans trois  affaires récentes, le conseil d’état et la cour de cassation  ont pris des positions juridiques différentes  sur la nature du dividende versé par une Societé d'exercice libérale SEL ou même  une sarl familiale ,type article 62.

    Ces divergences de solution ont des conséquences financières  immédiates au niveau de nos caisses de retraite et du développement par croissance externe  des cabinets des professionnels libéraux et la commission Darrois, dont Mr FOUQUET est un des éminents membres pourra faire des propositions

    LA CHRONIQUE DU PRESIDENT FOUQUET

    LE RAPPORT FOUQUET SUR LES PRELEVEMENTS SOCIAUX

    LES 57 propositions POUR
    AMELIORER Les rapports cotisants et L’URSSAF

    LE RAPPORT FOUQUET

    Accroître la sécurité juridique en matière fiscale 

     

    Les autres chroniques d'Olivier FOUQUET 

    LE RAPPORT SUR LES PRELEVEMENTS OBLIGATOIRES
    DES INDEPENDANTS
     

    Synthèse

    Pourquoi les dividendes versés par les sociétés d'exercice libéral sont-ils regardés comme des revenus de capitaux mobiliers par le fisc et comme des bénéfices professionnels par les caisses de retraite des professions libérales?

    Dans son article publié à la revue administrative n°365 de septembre 2008(chronique bimestrielle), le Président Fouquet explique les raisons pour lesquelles le Conseil d'Etat et la Cour de cassation font une analyse radicalement opposée de la nature des dividendes versés par les sociétés d'exercice libéral. Pour le Conseil, il s'agit de revenus du patrimoine privé de sorte que le professionnel libéral ne peut pas en déduire les intérêts de l'emprunt qu'il a contracté pour acquérir les parts de sa société. Pour la Cour , il s'agit au contraire des bénéfices mêmes retirés par le professionnel de son activité en société, de sorte que ces dividendes entrent dans l'assiette des cotisations aux régimes de retraite des professions libérales. Quel est l'avenir de cette schizophrénie juridique?

    Les positions respectives du Conseil d’Etat et de la Cour de Cassation ont chacune leur mérite et leur inconvénient. Le Conseil d’Etat respecte la liberté pour le dirigeant ou l’associé de se rémunérer exclusivement sous forme de versement de dividendes .La Cour entend prévenir l’abus du professionnel libéral qui cherche à ne verser aucune cotisation aux caisses auxquelles il est affilié personnellement.

     

    UNE PROPOSITION DU CERCLE DU BARREAU

    L'IMPOT SUR LES SOCIETES LIBERALES

     

     

    cREVENUS DE CAPITAUX MOBILIERS PROFESSIONNELS RA.doc   chro, fouquet doc

  • le conseil d'etat et le citoyen

    477f3b363002796fea7be28b583fcbe0.jpg

    Vous êtes très nombreux à avoir demandé la  communications  des conclusions de nos commissaires du gouvernement

    Ces conclusions , rendues publiquement ,sont un véritable travail de référence et  formation en droit administratif et fiscal.

    De très nombreux commissaires les déposent au greffe  et  nous devons remercier  les fonctionnaires du conseil de l’amabilité avec laquelle  ils nous transmettent les documents  de cette importance.

    Par ailleurs, elles permettent de prévenir  la sécurité juridique et fiscale   de nos concitoyens, entreprises et personnes physiques .

    Toutefois il convient de constater que le greffe ne peut transmettre que les documents déposés  dans ses livres et n’a pas le droit de transmettre les documents publiés en dehors ???

    Il serait interessant de savoir si le "non dépot "est compatible avec le nouveau  code du patrimoine légalisé par la la loi du 15 juillet 2008  !!!

    Le Cercle des fiscalistes  diffuse donc la position du Conseil 

    Comment obtenir la copie d'un arrêt ou d’une décision ?
    Où trouver les décisions du Conseil d’État sur Internet ?
    Est-il possible d’avoir communication des conclusions de commissaire du gouvernement ?
    Les avis du Conseil d’État sont-ils communicables ?
    Comment obtenir les références ou le texte d’un décret pris en Conseil d’État ?
  • Dividende : le nouveau régime

      2c2a55e28223506970054cb5605a4af4.jpgL’article 10 de la loi de finances pour 2008 (loi n° 2007-1822 du 24 décembre 2007) a modifié le régime fiscal et social des revenus distribués perçus par les contribuables personnes physiques DOMICILEES EN FRANCE à compter du 1er janvier 2008  en instituant deux systèmes de retenues à la source dont les modalités ont été analysées par deux instructions  du 1er aout 2008 diffusées ci dessous

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    Pour imprimer avec les liens sur votre bureau

    Le dossier législatif

    Une opportunité : le dividende « immobilier »

    Dividendes : une véritable opportunité

    LE REGIME APPLICABLE A PARTIR DU 1ER JANVIER 2008
    LES  RETENUES  A LA SOURCE

     

    • Une option pour un prélèvement forfaitaire libératoire de l’impôt sur le revenuau taux de 18% ;
    • Une obligation de paiement à la source des prélèvements sociaux au taux de 11%.

    La définition du revenu régulièrement distribuecliquer

    Au niveau de l’impôt sur le revenu : une option

    ATTENTION L’option pour le prélèvement forfaitaire libératoire sur les revenus distribués est réservée aux contribuables personnes physiques fiscalement domiciliés en France au sens de l’article 4 B du CGI et qui perçoivent des revenus distribués dans le cadre de la gestion de leur patrimoine privé :
    - soit directement ;
    - soit par l’intermédiaire d’une société de personnes exerçant une activité civile (par exemple, une société civile de portefeuille) et dont les associés sont imposés dans les conditions de l’article 8 du CGI.

    ATTENTION Les revenus doivent être distribués par les sociétés passibles de l’impôt sur les sociétés ou d’un impôt équivalent ou soumises sur option à cet impôt, ayant leur siège dans un Etat de la Communauté européenne ou dans un autre Etat ou territoire ayant conclu avec la France une convention fiscale en vue d’éviter les doubles impositions en matière d’impôt sur les revenus.
    A compter du 1er janvier 2009, les revenus distribués par les sociétés étrangères n’ayant pas leur siège dans un Etat de la Communauté européenne ne sont éligibles à l’abattement de 40 % et, par suite, au prélèvement forfaitaire libératoire, que si la société distributrice est établie dans un Etat ou territoire ayant conclu avec la France une convention fiscale contenant une clause d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude ou l’évasion fiscale ce qui exclurait ( ?°) les dividendes de source suisse

    Article 117 quater nouveau CGI

    5 I-5-08 n° 77 du 1er août 2008 : Revenus de capitaux mobiliers. Aménagement du régime fiscal et social des distributions. Instauration d'un prélèvement forfaitaire libératoire optionnel applicable à certains revenus distribués.

    Au niveau des prélèvements sociaux : une obligation

    En étendant le champ d’application obligatoire des prélèvements sociaux sur les produits de placement (prélèvements sociaux acquittés à la source) aux revenus distribués visés ci dessus ainsi qu’à certains revenus distribués soumis à l’impôt sur le revenu au barème progressif lorsque la personne qui en assure le paiement (établissement payeur) est établie en France. 
     Ce régime est obligatoire

    Article L136 7 Code de la Sécurité Sociale

    5 I-6-08 n° 77 du 1er août 2008 : Prélèvements sociaux. Elargissement du champ d’application des prélèvements sociaux sur les produits de placement à certains revenus distribués payés par une personne établie en France et imposables à l’impôt sur le revenu au barème progressif.

    Dividendes 2008 - Date et lieu de dépôt de la déclaration 
    Attention changement de lieu de déclaration depuis le 1er juillet

     La déclaration  simplifiée 2777 D (la plus fréquente)

    la déclaration 2777 D en pdf

    La notice pour la déclaration simplifiée

    La déclaration n°2777-D est souscrite par les établissements payeurs qui n'ont à déclarer et à acquitter que des prélèvements sociaux sur des revenus distribués et/ou sur des intérêts de comptes courants d'associés et, le cas échéant, le prélèvement forfaitaire libératoire sur ces mêmes revenus

    La déclaration n° 2777 (2008) du prélèvement sur les dividendes

    La fiche  technique d'application

    Le formulaire n°2777 sert à la déclaration des revenus de capitaux mobiliers, notamment lorsqu'ils sont soumis au prélèvement forfaitaire libératoire ou à la retenue à la source.

    Option  déclarée par des établissements payeurs établis hors en France

    Obligations des établissements payeurs établis hors de France  et modèle de convention

    Déclaration n°2778 Div 

    L'imprimé n° 2778-DIV permet de déclarer les dividendes perçus hors de France et soumis, sur option, au prélèvement forfaitaire libératoire


    Notice  explicative de l’imprimé 2778 Div

    Cas particulier Revenus distribués par des sociétés françaises à des personnes dont le domicile ou le siège est situé hors de France

    4 J-1-08 n° 14 du 8 février 2008 :. Paiement de la retenue à la source par des établissements financiers européens. Modèle de convention pouvant être conclue avec l’administration fiscale française.

    La déclaration n° 2779 (2008) pour les établissements de l'UE

    La fiche  technique d'application 

    LE REGIME APPLICABLE  EN 2007

    Les revenus distribués, résultant d’une décision régulière des organes compétents de la société distributrice, perçus par des actionnaires ou associés personnes physiques fiscalement domiciliés enFrance sont soumis à l’impôt sur le revenu au barème progressif, après application d’un abattement de 40 % et d’un abattement fixe de 1 525 € ou 3 050 € selon la situation de famille du contribuable. Ce régime s'applique en 2008 en cas de non option
    Ils ouvrent également droit à un crédit d’impôt annuel égal à 50 % de leur montant, plafonné à 115 € ou 230 € selon cette même situation de famille.

    Ces revenus étaient  également soumis aux prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine au taux global de 11 %. L’assiette des prélèvements sociaux était constituée par le montant déclaré des revenus, avant application des abattements d’assiette précités et après déduction des dépenseses effectuées en vue de l’acquisition ou de la conservation du revenu. Ils étaient recouvrés par voie de rôle.Ce régime a été abrogé pour être remplacé par un prélèvement obligatoire.

  • Sarkozy menace d'un veto

    Sarkozy menace d'un veto

    Sur l’accord OMC

    lire l'article du monde 

    Monsieur le président

    Devenez le président de

    l’Europe des lumières

    Ne signez pas l'ordonnance "soupçon"imposée par Bruxelles

    Nous les avocats, avec nos confrères des 14 Etats  résistants saurons trouver des solutions adaptées avec vous

    FAITES CONFIANCE AUX GENS

  • TRACFIN et la fraude fiscale

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    "La directive de la simplification "

    Interview  de Mr F Werner, inspecteur des finances, responsable de TRACFIN

     

     

     

    LA POSITION DE MR WERNER Les Echos 17.07.08

     

    La position du ministre de l'économie au sénat le 4 juillet 2008

     Les tribunes EFI sur la fraude fiscale

    LE SITE  DE TRACFIN

     

    le rapport TRACFIN 2006

    le rapport TRACFIN 2007

    La troisième directive européenne va simplifier l'attitude des professionnels.

     

    Il existe aujourd'hui cinq motifs réglementaires de déclaration de soupçons : financement du terrorisme, activités criminelles organisées, trafic de stupéfiants, fraude aux intérêts financiers des Communautés européennes, corruption. Mais, dans 99 % des cas, le professionnel qui formule une déclaration ne sait pas face à quel type d'infraction il se trouve.

     La directive va leur simplifier la vie en étendant le champ de la déclaration de soupçon à toutes les infractions passibles d'une peine d'emprisonnement supérieure à un an.

    Cela couvre tous les délits économiques et financiers, en particulier la fraude fiscale. Ne risque-t-il pas d'y avoir un afflux de déclarations de soupçons ?

    La possibilité existe effectivement que cela se traduise par un accroissement très important du volume de déclarations et, ce qui serait plus grave, par un amoindrissement de leur qualité. Sur un même fait, un professionnel pourrait nous transmettre des informations qui seraient parfaitement inutiles, et d'autres primordiales. Ce ne serait plus chercher une aiguille dans une botte de foin, mais la botte de foin qui aurait écrasé l'aiguille ! Le projet de loi prévoit donc une série de critères, correspondant aux techniques mises en œuvres, qui détermineront s'il faut ou non faire une déclaration de soupçons.

    Certaines fraudes fiscales comme les carrousels de TVA, qui relèvent du crime organisé, entreront dans le champ de Tracfin. D'autres non.

     

    NOTE d'EFI; un décret prévoirait une quinzaine de de critères permettant de "soupçonner "l'existence de la fraude fiscale.

     

    Les avocats sont dans une situation particulière. C'est la seule profession qui, en raison de sa diversité, a une frange de son activité bénéficiant d'une protection plus forte que la loi antiblanchiment.

    Les protections seront maintenues pour ces activités. En revanche, pour les activités non juridictionnelles sur lesquelles ils sont en concurrence avec d'autres professions du chiffre ou du droit, en clair leurs activités de conseil, ils seront assujettis à la déclaration de soupçon. L'enjeu est de placer correctement le curseur entre ces deux activités.

     

     

    François Werner
    Né à Nancy, quarante-cinq ans. ENA, IEP de Paris, maîtrise en droit des affaires. Inspecteur des Finances.
    1993. Secrétaire général adjoint de Tracfin.
    1993-1995. Conseiller technique au cabinet de Nicolas Sarkozy (ministre du Budget).
    1995-1997. Directeur de cabinet de Guy Drut (ministre délégué à la Jeunesse et aux Sports).
    Depuis 2001. Adjoint au maire de Nancy et vice-président de la Communauté urbaine du Grand Nancy.
    2002-2004. Conseiller auprès du Garde des Sceaux, ministre de la Justice (Dominique Perben).
    2004-2005. Directeur général de l'Institut national du cancer (Inca).
    Depuis décembre 2006. Secrétaire général puis directeur de Tracfin.
  • LA DECLARATION DE SOUPCON au SENAT

    Je blogue la position du gouvernement sur l'application de la 3 ème directive et la position courageuse du sénateur 02241d18ca036d8ab4c0a4330e5af001.jpgMarini

    lors de la séance levée le samedi 5 juillet 2008, à une heure cinquante-cinq.

    Envoyer cette note

     le texte a été votée  lire la petite loi

    Article 42 (priorité)   cliquer

    E.F.I constate des propositions d'avancées significatives .

    Mais le problème de fond demeure

    La France va donc  rentrer dans une culture à l'anglosaxonne d'obligation de déclaration de soupcons d'infractions punissables de plus d'un an d'emprisonnement à un organisme de centralisation des soupcons sous le controle du pouvoir politique et ce même sans maniement de fond.

    Les négociateurs de la France de la 3eme directive , celle de 2005, ont été roulés dans la farine et ont trahi notre Histoire, celle des pères fondateurs de notre démocratie .

    LA COMMISSION DE BRUXELLES NOUS A IMPOSE UNE POLITIQUE

    D'IRRESPONSABILITE PAR "SUSPICIOUS ACTIVITY REPORTS" cliquer

    UNE AUTRE POLITIQUE ETAIT POSSIBLE :

    LA  POLITIQUE DE LA LIBERTE RESPONSABILISEE

     

    Enfin demeure la question fondamentale de la définition du soupçon. Attendons la jurisprudence "sentier" le 11 décembre prochain

    Mme Christine Lagarde, ministre.

     Monsieur le rapporteur général, vous m'interrogez sur la relation que nous avons avec les représentants des professions juridiques, en particulier ceux de la profession d'avocat, sur la question de l'application de la troisième directive anti-blanchiment

    Cette concertation, qui est en cours, devrait aboutir je l'espère très rapidement, d'ici à la mi-juillet.

    . Nous sommes maintenant proches d'une solution susceptible de répondre aux besoins de la transposition et aux impératifs bien légitimes de la profession.

    Quels sont les principes qui guident le Gouvernement dans la question de la soumission des professions juridiques aux obligations anti-blanchiment ?

    Tout d'abord, naturellement, l'application rigoureuse des règles qui découlent de la Constitution ou de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales, régissant l'exercice de la profession d'avocat et tout particulièrement les garanties qui entourent la relation entre l'avocat et son client.

    À cet égard, le texte tiendra pleinement compte de l'arrêt important rendu par la Cour de Justice en juin 2007 relatif à la soumission des activités de nature juridictionnelle des avocats aux obligations anti-blanchiment. La loi dira clairement que de telles activités doivent être soustraites de ces obligations.

    La volonté du Gouvernement est également que le texte tire toutes les conséquences de l'arrêt rendu en avril par le Conseil d'État, notamment en sortant la consultation juridique du champ du droit de communication – j'insiste sur les termes « consultation juridique » –, sauf, bien évidemment, si elle est faite aux fins de blanchiment, auquel cas l'exception ne s'appliquerait pas !

    Par ailleurs, le Gouvernement ayant décidé de garder l'intermédiation du bâtonnier, une stricte étanchéité entre le service Tracfin et les avocats sera établie. Tel était le souhait de la profession, et cela nous paraît tout à fait compatible avec la transposition.

    Enfin, le Gouvernement usera également les facultés offertes par la directive pour établir des garanties supplémentaires, en prévoyant notamment la faculté pour l'avocat de tenter de dissuader son client à prendre part à une activité illégale et en ne l'obligeant pas à déclarer à Tracfin ses clients qu'il ne serait pas parvenu à identifier.

    Je pense que cette approche est équilibrée et qu'elle doit permettre de mener à son terme la concertation avec les professionnels.

    Par ailleurs, il est utile de préciser ce que l'on entend par la notion de « consultation juridique » par opposition à la terminologie de « conseil juridique ».

    La « consultation juridique » est l'activité à laquelle fait référence la troisième directive et le pendant en langue française de la notion de « legal opinion » que l'on trouve dans la directive en langue anglaise.

    En revanche, la notion de « conseil juridique » n'est plus définie en droit français depuis la fusion des professions judiciaires et juridiques. Elle est donc susceptible de créer davantage de confusion et de faire l'objet d'une interprétation contraire à la directive, alors que la notion de « consultation juridique » est désormais bien comprise par les professionnels.

    Telles sont les explications que je voulais vous fournir en la matière.

    M. Philippe Marini, rapporteur. Je vous remercie madame le ministre.

    M. le président. Sur l'article 42, je suis saisi de sept amendements faisant l'objet d'une discussion commune.

    Les deux premiers sont identiques.

    patrick michaud , responsable de la rédaction

  • traite secret fiscal et prime

    4c01d2eb9d8075b4fb4f0dbaa67a3ddb.jpgUne  première

     Le fisc américain  demande à la justice que l UBS lui communique l’ensemble des noms des clients américains

    Une prime à la délation fiscale

    Entraide internationale en matière pénale  et délit fiscal 

    Par Mr Zimmerman

     

    Convention du 2 octobre 1996 entre la Confédération suisse et les Etats-Unis d’Amérique en vue d’éviter les doubles impositions en matière d’impôts sur le revenu

  • une nouvelle liberte publique;le secret de l'avocat

     

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    "En rappelant aujourd'hui que le secret professionnel des avocats doit, dans certaines hypothèses indiscutables, prévaloir sur tout, vous conforterez l'un des piliers les plus fondamentaux de notre société "

     Mattias Guyomar, commissaire du gouvernement de la République Française

     

    UNE NOUVELLE LIBERTE PUBLIQUE ;
    LE SECRET DE L’AVOCAT ?

    C. CHARRIERE BOURNAZEL et  P. MICHAUD

    avocats

    Par un arrêt du 10 avril 2008, le Conseil d'Etat (Req. n°296845 pdf) ( version directe )a partiellement annulé le décret (n°2006-736) du 26 juin 2006 relatif à la lutte contre le blanchiment de capitaux, en retenant que les obligations imposées aux avocats par le dispositif européen de lutte contre le blanchiment de capitaux n'est pas conforme au respect du secret professionnel imposé à la profession.

    POUR IMPRIMER  L'ARTICLE  CLIQUER