,AVOCAT FISCALISTE PARIS, ANCIEN INSPECTEUR DES IMPÔTS,PATRICK MICHAUD - Page 33

  • Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE)

    tva sociale.jpgCrédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE)

    Annoncé le 6 novembre dans le cadre du pacte de compétitivité, le dispositif de Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) a été présenté le 28 novembre dernier en Conseil des ministres. 

    DE LA TVA SOCIALE A LA TVA EMPLOI

    LE RAPPORT GALLOIS 

    LE RAPPORT FRANCOIS MARC (SENAT) HTLM

    LE RAPPORT FRANCOIS MARC (SENAT) PDF  

    Depuis le 3 décembre, le projet CICE est en examen à l’Assemblée nationale  sous la forme d’un amendement au projet de loi de finances rectificatif. Ce crédit d’impôt accordé aux entreprises devrait être en vigueur dès 2013 . Le chèque estampillé CICE ne serait toutefois versé qu’à partir de 2014, sauf exception, à la demande de petites entreprises. La montée en puissance du dispositif se fera sur deux ans au lieu de trois, comme annoncé initialement.

     

    Son coût sera de 10 milliards d’euros en 2014, 15 milliards en 2015 et 20 milliards en 2016. Il sera financé grâce aux recettes fiscales supplémentaires générées par la hausse des taux de TVA, mais aussi par une nouvelle réduction de dix milliards de la dépense publique.

     

    En quoi consiste ce CICE? Il s’agira pour l’État d’accorder aux entreprises un crédit d’impôt calculé en fonction de leur masse salariale brute (salaires brut et cotisations salariales), hors rémunérations supérieures à 2,5 SMIC. Compatible avec les mesures d’exonérations de cotisations sur les salaires inférieurs à 1,6 SMIC, le CICE revient à appliquer un allégement du coût du travail.

     

    PEU D’EXCLUS

     

    Pour l’institut Rexecode, proche des entreprises, le système de l’allégement d’impôt CICE abaisserait le coût du travail de 2,7% en moyenne. Dans le détail, l’abaissement serait de 4% pour le secteur des services aux particuliers, de 3,3% pour le commerce, ou encore de 3,3% pour la construction. Par ailleurs, le CICE devrait profiter pour 20% à l’industrie, pour 19% au commerce, pour 17% au secteur des services aux entreprises. Plus largement toutefois, le projet prévoit que toute entreprise employant au moins un salarié ait droit à son cadeau fiscal. Et cela que l’entreprise soit redevable de l’impôt sur les sociétés, de l’impôt sur le revenu ou qu’elle soit exonérée d’impôt. Seuls les travailleurs indépendants n’employant aucun salarié sont pour l’instant exclus du dispositif, de même que les associations, les mutuelles, les hôpitaux. Les entreprises du CAC sont concernées par le CICE, qui s’appliquera aussi aux professions libérales (médecins, architectes...) employant au moins un salarié. Des professions pas vraiment soumises à la concurrence, encore moins internationale...

     

    Le 28 novembre, appelant les parlementaires à «mettre en œuvre vite, très vite» le CICE, le Premier ministre a concédé que ce prochain système constituait en effet «une baisse du coût du travail». Pour M. Ayrault, le crédit d’impôt vise à «donner à nos entreprises qui manquent d’air des marges de manœuvre nouvelles, qu’elles ont perdues, pour investir, innover, créer de l’emploi».

     

    L’explication est assortie d’une mise en garde. Le CICE «n’est pas fait pour augmenter la distribution des dividendes, ce n’est pas fait pour augmenter les salaires des dirigeants. C’est fait pour l’investissement et pour l’emploi. Et cela devra être vérifié. C’est le sens du donnant-donnant».

     

    cice ARTICLE 24 bis.doc

  • Haro sur la fraude patrimoniale !!!!

    PERE FOUETTARD.jpg Le titre de l’article 7 du collectif budgétaire  est en lui même un programme politique

    Renforcement de la lutte contre les fraudes patrimoniales
    les plus graves

    En langage clair

    Haro sur la fraude patrimoniale 

     

    Nouveau délai de prescription,

    le 4 décembre l’assemblée nationale a aligné le régime de prescription des droits d’enregistrement et de l'ISF sur celui de l’impôt sur le revenu lorsqu’un contribuable n’a pas révélé un compte bancaire, un contrat d’assurance-vie ou des droits dans un trust à l’étranger.
    Le délai de reprise de l'administration passerait donc de 6 à 10 ans en cas de non-respect par les contribuables de leurs obligations déclaratives.

     

    Note de P Michaud Attention ce texte marque une profonde et nouvelle orientation de la politique fiscale de la France : historiquement seuls les flux de revenus ou de capitaux étaient imposables à l'IR. Le stock ou la différence de stock n’étaient pas imposables –sauf  ISF du moins pour les particuliers (lire la JP ci dessous)

    Le principe visé – encore timidement - par ce texte est la création d’une imposition du stock patrimonial non expliqué, pour l'instant non résident...

    Pour l’instant seuls les actifs hors France sont visés MAIS prochainement cela sera(ait)le tour des actifs France .L’objectif caché serait d’appliquer la théorie du bilan d’ouverture aux patrimoines privés avec bien entendu la suppression de fait de la prescription

    Nos lecteurs libertaires ,de moins  ceux de de l’ultragauche, vont s’en féliciter

     

     

    Ce texte  remet en cause la jurisprudence traditionnelle
    du Conseil d’êtat , notamment

    "Les dispositions de l'article L. 16 n'ont ni pour objet ni pour effet de faire obstacle à ce que l'intéressé apporte ensuite la preuve qui lui incombe du caractère exagéré de l'imposition, en faisant état, devant la commission départementale puis, le cas échéant, devant le directeur des services fiscaux et devant le juge, d'autres éléments de nature à démontrer la vente ou le remboursement, au cours de l'année d'imposition, de bons anonymes qui sont entrés dans son patrimoine soit avant le 1er janvier, soit après cette date dans le cas où il établit qu'ils ont été acquis à titre gratuit."

    Conseil d’état 30 mars 2011 n°337894

     Le texte de l’article 7

    Le rapport de Mr Eckert à la commission des finances de l’assemblée nationale

    Le rapport de Mr Marc  à la commission des finances du sénat

    Apres avoir installé la trouille chez les ultra riches, chez les pigeons, chez les entrepreneurs, le tour  est maintenant celui de nos écureuils cachottiers  pour l’instant à l’étranger  et le plus souvent passif – au sens donné par les formidables  fonctionnaires de l’ancienne cellule de régularisation- et certainement prochainement en France

    La solution proposée par les pouvoirs publics est d’une simplicité angélique,
    pardon démoniaque, mais la lecture à la virgule pourra faire comprendre que
    le diable est dans le détail ou dans l'absence de détails

    Les avoirs étrangers non déclarés sont présumés être des donations imposables à 60% et ce sans que cette imposition puisse être, à ce jour être considérée comme libératoire

     Certains amis de ce blog  estiment  même que  l’idée sous jacente mais cachée de ce texte serait un début de la remise en cause de la notion d’héritage mais la courtoisie et le secret de l'avocat nous interdisent  d'aller plus loin dans cette réflexion ....

    Cette éventuelle nouvelle position politique mériterait d’être officialisée officiellement dans une société démocratique

    FRAUDE FISCALE : la politique de la décimation en action ?!


    En tout cas, le conseil constitutionnel aura à se prononcer sur la  redoutable question de l’égalité d traitement fiscal entre l’écureuil cachotier en france  et l’écureuil cachottier à l'étranger

    Peut être ( ?°) viendra enfin le tour des véritables escrocs habiles organisateurs de la fraude à la TVA ou autres, fraude qui elle est LE  véritable problème de déperdition budgétaire – le tax gap- comme le confirme les nombreux rapports de la cour des comptes  présidée par le courageux socialiste MIGAUD

    Même nos parlementaires ont du mal à transpercer la muraille de chine .pardon de Bercy

    Cour des Comptes : son rapport sur la DGFIP

    Cour des comptes sur la DVNI

    Méthodes et résultats du contrôle fiscal en pdf   

     

    "L’internationalisation des échanges, la dématérialisation des procédures, la multiplication et la diversification des opérateurs transforment en profondeur les enjeux du contrôle fiscal. Face à ces évolutions majeures, l’organisation est restée, dans ses grandes lignes, celle des années 1980 et la mise en place, à compter de 2008, de la DGFIP, ne s’est pas accompagnée d’une réflexion sur les évolutions quantitatives et qualitatives à apporter aux moyens dédiés au contrôle fiscal."

     

    Le débat historique continue entre morale républicaine et efficacité économique continue

     

    Mais nous devons remarquer que notre pays est le seul en Europe à développer la politique du gros bâton

    Nos concurrentes vont donc pouvoir se développer ave le père la confiance, la France va bénéficier du père fouettard

     

    Messieurs PINAY, DELORS BERGOVOY qu’en pensez-vous

  • Rubik ist kaputt ! ????

    chiens renifleurs.jpg l’Allemagne a refusé de signer les accords dit rubik , accords dont l objectif économique etait de permettre aux banques suisses de bénéficier de la liberté de prestation de service et la liberté d’établissement  en Allemagne.

    l'accord Rubik avec l'Allemagne

    La contrepartie était que les banquiers s'engageaient à prélever ,pour le compte de l'Allemagne , une très lourde  imposition sur le capital des  comptes  passés et futurs des écureuils cachottiers allemands  tout en  disant préserver leur anonymat .

    Les écureuils payaient donc pour conserver rétroactivement  leurs secrets  du passé et du futur .

    La méchante rumeur prétend  que les paysans allemands n’avaient pas une totale confiance dans la méthode de calcul des paysans du très haut valais !!

    Il était  prévu que les avoirs allemands déjà déposés dans les banques suisses, seraient imposés rétroactivement sur dix ans à un taux variant entre 21% et 41% sur le capital, en fonction de la taille et de l'âge du dépôt. Pour les avoirs déposés postérieurement au 1er janvier 2013, le taux d'imposition devait  être de 26,4 % . Les recettes escomptées suite à une régularisation des avoirs dissimulés étaient  évaluées à près de 10 milliards d'euros au moins

    La Suisse chercherait une conciliation...certains ont écrit une parade..
    Un plan B pour les banques.pdf
     Par Frédéric Lelièvre (Le Temps)  

    Or cette proposition est fondamentalement  contraire et remettait en cause les principes mêmes  de la transparence fiscale et patrimoniale imposés par Bruxelles  dans le cadre de l' échange automatique de renseignements  prévu par les directives épargne en vigueur et à venir.

    LE DEBAT ENTRE L'EUROPE ET LA SUISSE EST D'ABORD POLITIQUE

    A titre d 'information, les deux etats européens  qui n'appliquent pas l'échange automatique sont l'Autriche et le Luxembourg. Nous pensons que la Suisse était le cheval de Troie pour  ces deux etats dans les négociations en cours Si l'allemagne avait signé RUBIK , le Luxembourg et l'Autriche auraient exigé un traitement similaire .

    Mais qui est donc le Janus dans cette affaire ???
    Ou se trouvent les conflits d'intérêts ?

    RUBIK  remettait donc  en cause le principe même de la timide unité fiscale européenne et ce avec la complicité de l’habile -pour le moins- Grande Bretagne qui avait signé un vraiment wini mini accord rubiK 

    Le communique de Berne

    Le communiqué de l’association suisse des banques

    les tribunes EFI sur RUBIK

     

    Enfin Un tel échange automatique existera  au 1er janvier 2013 entre la suisse et les USA dans le cadre de la réglementation FACTA et les pays européens refusent  de rester sur la quai de la gare…

    Foreign Account Tax Compliance Act par l’IRS

     

    Et le directeur du Centre de politique et d’administration fiscales de l’OCDE, le Français Pascal Saint-Amans, de préciser , avec un énorme bon sens, dans LE TEMPS 

     «Je ne suis pas sûr que Rubik et l’échange automatique soient vraiment deux modèles qui s’opposent. La Suisse fait, de fait, de l’échange automatique avec les Etats-Unis. Donc Rubik et l’échange automatique coexistent déjà. Et puis, si l’échange automatique se généralise, ce ne sera pas du fait de croisés qui croiraient en un nouveau Dieu, mais de manière beaucoup plus pragmatique. Imaginez 20 accords Rubik: ce sont autant de systèmes à mettre en place, avec des coûts et des risques de fuite importants. Les banques ne seront pas forcément toujours convaincues que c’est la meilleure solution.»

     

    Le vrai problème est AUSSI  économique : comment réintroduire  dans le circuit officiel de financement les milliards que  nos écureuils  cachottiers ont épargnés depuis des générations ? Ma position est qu'un jour au l'autre nos politiques vont y être obligés poussés par la situation de fait et le message sera alors de faire un amnistie mais républicaine (sic).

    Deux politiques sont en effet en présence;

    Celle  du père Fouettard : c’est celle  engagé par Valérie Pécresse et poursuivie par le présent gouvernement.de la France 

    Comme d habitude nos écureuils vont hiberner à cause de la trouille qui va s’installer

    Celle  du père Laconfiance ! C’est celle de Jacques Delors en 1982 

    Quand pense l’Ocde ? Dans son rapport de 2000 (introuvable ! ) sur l échange de renseignements l OCDE avait écrit des propos prémonitoires cliquer page 6 ) 

    3. Le Rapport bancaire 2000 identifiait également un certain nombre de mesures que les pays étaient invités à prendre afin d’évoluer vers cette norme (voir l’annexe 1). Celles-ci peuvent être résumées ainsi 

    Examiner comment mettre au point une stratégie de respect volontaire des obligations fiscales permettant aux contribuables qui ne se sont pas conformés à leurs obligations de déclarer les éléments de revenu et de patrimoine qu’ils ont dissimulés dans le passé en tirant parti des règles strictes de protection du secret bancaire appliquées dans certains pays.

    le nouveau manuel ocde sur l'échange de renseignements

     

     

  • La chasse à l'écureuil ou la régularisation dans la trouille ?

    piege a ecureuil.jpg

    "Nous avons choisi la voie répressive et non celle de l'amnistie pour lutter contre la fraude fiscale»,
    Valérie Pécresse.le 2 février 2012
    (cliquer)

     
     

    Audition du 12 avril 2012 de Mme Pécresse

    vidéo de  la commission d'enquête sur l'évasion fiscale du Sénat 

     

    Dans le cadre de l’article 7 du PLFR 2012,ci dessous
    les pouvoirs publics continuent la politique antérieure
    et vont limiter  les possibilités de régularisation de nos écureuils cachotiers 

    ne vont-ils pas les faire rentrer en hibernation ?

    Lire la suite

  • De la compétitivité de la France : le rapport Gallois

     kennedy.jpgL'ancien président d'EADS, Louis Gallois, a remis  le 5 novembre son rapport sur la compétitivité, initialement attendu pour la mi-octobre

    le rapport  Gallois sur la competitivite de la France
    cliquer


    Compétitivité : les principales mesures du rapport Gallois

    les réflexions secret défense


    les 50 rapports précédents

    Maintenant , les politiques, au boulot

    Du courage en Politique par J F Kennedy 

    Comme toujours depuis trente ans, l'Etat se protège au détriment du secteur marchand, de plus en plus exposé à la concurrence mondiale.
    Denis Kessler Pdg de Scor par F Vidal Les Echos cliquer


      DE Louis Gallois,

    La question de la compétitivité se résume-t-elle au coût du travail ?", lui a demandé un journaliste présent. "Bien sûr que non !", a rétorqué Louis Gallois, comme le rapporte l'AFP.

    Selon lui, "les pistes sont très variables : il y a à la fois des aspects financiers, des aspects de structure, d'organisation, les filières, comment faire grossir entreprises de taille moyenne...".

    "La qualité, l'innovation, le service, l'identification des marques, c'est très fort ça, il y a de nombreux éléments", a poursuivi le Commissaire général à l'investissement d'après l'AFP. "La compétitivité, c'est très complexe, ça touche tous les aspects de l'économie française", a-t-il fait valoir.

    "Il faut regarder tous ces aspects, les aspects financiers, d'organisation de l'industrie, les services autour de l'industrie, la situation des services publics, les politiques européennes, comment elles peuvent soutenir cette compétitivité, la manière dont les partenaires sociaux abordent cette question...", a soulevé Louis Gallois.

    Ces dix dernières années, les marges des entreprises se sont fortement repliées. L’autofinancement des entreprises a reculé de 90 % à 60 %. L’investissement porte de plus en plus sur le remplacement de machines au détriment de l’acquisition de nouveaux équipements.

     

  • BOFIP Exit Tax du 31 octobre 2012

     

    exit tax avion.jpgImpositions liées aux transferts du domicile
    fiscal  hors de France

    Commentaires du nouveau dispositif  


    L'article 167 bis du code général des impôts (CGI), issu de l'article 48 de la première loi de finances rectificative pour 2011 (n° 2011-900 du 29 juillet 2011), prévoit que le transfert de domicile fiscal hors de France entraîne l'imposition immédiate à l'impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux des plus-values latentes sur droits sociaux, valeurs, titres ou droits, sous condition tenant à l’importance des participations détenues, des créances trouvant leur origine dans une clause de complément de prix et de certaines plus-values en report d'imposition (exit tax).


    BOFIP PETIT.gifLe BOFIP Exit Tax du 31 octobre 2012 HTLM




    Le BOFIP Exit Tax du 31 octobre 2012

    version consolidée par EFI papier 80 pages pdf 




    Les personnes assujetties à l'imposition des plus-values latentes sur droits sociaux, valeurs, titres ou droits et des créances trouvant leur origine dans une clause de complément de prix sont les contribuables qui ont été fiscalement domiciliés en France pendant au moins six des dix années précédant le transfert de leur domicile fiscal hors de France.

    En revanche, l'ensemble des contribuables transférant leur domicile fiscal hors de France sont assujettis à l'imposition de leurs plus-values en report d'imposition lors de ce transfert.


    Le principe de l'imposition, son champ d'application, son assiette et ses modalités sont définis à la date du transfert de domicile fiscal hors de France.

    L'assiette de la plus-value latente est égale à la différence entre la valeur des titres à la date du transfert et leur prix ou valeur d'acquisition. La plus-value latente ainsi calculée est réduite, le cas échéant, de l'abattement pour durée de détention prévu à l'article 150-0 D ter du CGI

    S'agissant de la créance trouvant son origine dans une clause de complément de prix, il appartient au contribuable d'estimer sa valeur à la date du transfert.

    Un sursis de paiement, de droit et sans prise de garanties, est accordé lorsque le contribuable transfère son domicile fiscal hors de France dans un État membre de l’Union européenne ou dans un autre État partie à l'accord sur l'Espace économique européen ayant conclu avec la France une convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales, hors Liechtenstein.

    Lorsque le contribuable transfère  son domicile fiscal dans un autre État que ceux cités précédemment, le paiement de l'impôt est en principe immédiat mais, sur demande de l'intéressé et sous réserve de prise de garanties adéquates, un sursis de paiement peut être accordé. Dans ce cas, le contribuable doit déclarer ses plus-values et créances, désigner un représentant fiscal et constituer des garanties préalablement au transfert de son domicile hors de France.

    Ces garanties ne sont pas exigées en cas de transfert de domicile fiscal pour des raisons professionnelles dans certains États.

    Pour l'impôt afférent aux plus-values latentes et aux plus-values placées précédemment en report d'imposition, le sursis de paiement expire lors de la cession, du rachat, du remboursement ou de l'annulation des titres et, dans certains cas, lors de la donation des titres concernés ou lors du décès du contribuable.

    Pour l'impôt afférent aux créances trouvant leur origine dans une clause de complément de prix, le sursis de paiement expire lors de la perception d'un complément de prix ou lors de l'apport ou de la cession de la créance concernée.

    L'imposition établie lors du transfert du domicile fiscal est dégrevée ou restituée en cas de retour en France, de donation des titres ou de la créance, de décès du contribuable et, pour le seul impôt sur le revenu relatif aux plus-values latentes, à l'expiration d'un délai de huit ans suivant le transfert.

    L'impôt relatif à la plus-value latente ou à la créance issue d'une clause de complément de prix peut être diminué en fonction de la plus ou moins-value effectivement réalisée ou du complément de prix effectivement perçu après le transfert de domicile fiscal hors de France.

    Afin d’éviter une double imposition, l’impôt éventuellement acquitté dans l’État de résidence est imputable sur l’impôt dû en France au titre de la plus-value latente ou de la créance dans la limite de ce dernier et à proportion de la part d’assiette taxée par la France.

    Les plus-values et créances soumises à l'exit tax doivent être déclarées sur la déclaration d'ensemble des revenus n° 2042 (CERFA 10330) et sur le formulaire spécial n° 2074 ET (CERFA 14554),

     

     La déclaration 2074 ET        La déclaration n° 2074-ET ligne par ligne

      La notice 2074 ET

    Un résumé de la notice     un plan de la notice 

    Domicile fiscal ; la doctrine administrative du BOFIP

     

    - chapitre 1

    Imposition immédiate de certaines plus-values latentes en cas de transfert de domicile fiscal hors de France ( BOI-RPPM-PVBMI-50-10) ;

     

    - section 1 le champ d'application (, BOI-RPPM-PVBMI-50-10-10) ;

    - section 2, la base d'imposition (BOI-RPPM-PVBMI-50-10-20) ;

    - section 3, les modalités d'imposition et d'application du sursis de paiement (BOI-RPPM-PVBMI-50-10-30) ;

    - section 4, les cas de dégrèvement ou de restitution de l'impôt (BOI-RPPM-PVBMI-50-10-40) ;

    -section 5 Les obligations déclaratives et de paiement du contribuable (, BOI-RPPM-PVBMI-50-10-50).


    - chapitre 2

     Imposition immédiate des créances trouvant leur origine dans une clause de complément de prix en cas de transfert du domicile fiscal hors de France
     BOI-RPPM-PVBMI-50-20) ;

     

    - chapitre 3

    Imposition immédiate de certaines plus-values en report en cas de transfert de domicile fiscal hors de France (, BOI-RPPM-PVBMI-50-30).


    ANNEXES


    :Appréciation de la condition de domiciliation fiscale en France en fonction du régime matrimonial cliquer pour lire

     

    :Liste des États ou territoires qui ne sont pas parties à l'accord sur l'Espace économique européen mais ayant conclu avec la France une convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales ainsi qu'une convention d'assistance mutuelle en matière de recouvrement ayant une portée similaire à celle prévue par la directive 2010/24/ UE du Conseil, du 16 mars 2010, concernant l'assistance mutuelle en matière de recouvrement des créances relatives aux taxes, impôts, droits et autres mesures. cliquer pour lire

     

     Le BOFIP EXIT TAX du 31 octobre 2012.doc

  • Fraude fiscale/la saisie conservatoire au niveau de l’instruction

    POLICE FISCALE.jpg

    Fraude fiscale:la saisie conservatoire au niveau de l’instruction pour fraude fiscale

     NOTE EFI les premières applications fiscales sont en cours ....


    Fraude fiscale internationale Rapport Bocquet (juillet 2012) 

     

    La LOI n° 2010-768 du 9 juillet 2010 visant à faciliter la saisie et la confiscation en matière pénale pose le principe selon lequel tous les biens confiscables sur le fondement de l'article 131-21 du code pénal sont saisissables et ce alors même que les impositions ne sont pas mise en recouvrement 

    La loi confère, dès le stade de l'enquête et de l’instruction, des possibilités de saisie patrimoniale afin d’assurer la pleine effectivité des peines de confiscation susceptibles d’être prononcées au moment du jugement :

    Dans le cadre de l'enquête préliminaire ou de flagrance, la saisie est mise en oeuvre par le procureur, qui prend une décision de saisie pénale, après autorisation du Juge des libertés et de la détention

    Dans le cadre de l'information judiciaire, la saisie est mise en oeuvre par le juge d'instruction, par ordonnance;

    - S'agissant des biens immeubles, des biens et droits incorporels et des saisies sans dépossession, une procédure de saisie pénale est instaurée ;

    Les nouvelles saisies pénales aux fins de confiscation ont vocation à s'appliquer à l'ensemble des procédures, y compris celles mises en oeuvre dans le cadre de la coopération judiciaire européenne et internationale,

    Trois questions intéressent les praticiens : Que peut-on saisir ? Quand saisir ? Comment saisir ? L'étude abordera ainsi l'objet, le moment et les modalités des saisies pénales. 

    Justice : saisie et confiscation en matière pénale 

    Chapitre IV du Code de Procédure pénale
    : Des saisies portant sur certains biens ou droits mobiliers incorporels
     

    Circulaire du 22 décembre 2010 relative à la présentation des dispositions résultant de la loi n°2010-768 du 9 juillet 2010 visant à faciliter la saisie
    et la confiscation en matière pénale 

    Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués

    le rapport d’activité 2011

    Le guide sur le recouvrement des avoirs en France


     

  • Doing Business 2013

     DB13.gifDoing Business 2013

    L’ENSEMBLE DU SITE

    Simulateur de Réformes

    Observer l’impact des reformes dans les domaines
    étudiés par Doing Business
    .

    Quelle est donc la place de la FRANCE

    Le Projet Doing Business mesure la réglementation des affaires et son application effective dans 185 économies et dans certaines villes au niveau infranational et régional.

    Lancé en 2002, le projet Doing Business analyse les petites et moyennes entreprises au niveau national et mesure la réglementation s'appliquant à celles-ci tout au long de leur cycle de vie.

    En collectant et en analysant des données quantitatives détaillées pour comparer les cadres réglementaires applicables aux entreprises du monde entier au fil du temps, Doing Business encourage la concurrence entre les économies pour la mise en place d'une réglementation des affaires efficace. Doing Business propose également des points de comparaison mesurables pour réformer et offre une source documentaire pour les universitaires, les journalistes, chercheurs du secteur privé et d'autres personnes s'intéressant au climat des affaires dans les économies du monde entier.

    Par ailleurs, Doing Business offre des rapports infranationaux détaillés qui couvrent les mêmes domaines de la réglementation des affaires ainsi que les réformes mises en place dans différentes villes et régions d'une même économie. Ces rapports fournissent des données sur la facilité de faire des affaires, classent chaque localité et recommandent des réformes pour améliorer la performance dans chacune des zones étudiées. Les villes sélectionnées peuvent comparer leur réglementation des affaires avec d'autres villes au niveau de l’économie ou de la région, et avec les 185 économies classées par le rapport Doing Business.

    Le premier rapport Doing Business, publié en 2003, portait sur cinq ensembles d'indicateurs dans 133 pays. Cette année, le rapport couvre dix ensembles d'indicateurs dans 185 pays. Le projet a bénéficié des avis d'autorités publiques, d'universitaires, de praticiens et d'observateurs. Le but initial reste de fournir une base objective pour comprendre et améliorer l'environnement réglementaire des affaires partout dans le monde.

     

     

  • Fraude Fiscale: Infractions et sanctions pénales

    fraude fiscale,infractions et sanctions pénalesfraude fiscale Infractions et sanctions pénales

     

    Etablissement stable, fraude fiscale et droit pénal

     

    La documentation de base
    ante 12 septembre 2012


    Les poursuites correctionnelles ont pour objet de faire prononcer par les tribunaux correctionnels des sanctions pénales à l'encontre des auteurs d'infractions fiscales qui procèdent d'une intention frauduleuse et sont érigées en délits en raison de leur gravité particulière.

    A ce jour le nombre de poursuite pour fraude fiscale est de l'ordre de 1.000 poursuites dont une  TRES petite poignée d'une TRES petite main pour fraude fiscale internationale( lire page 35 du rapport d'activite 2011 de la DGFIP) il serait interressant pour les citoyens de connaitre le nombre d'affaires pénales proposées à la CIF par la DVNI.

    Même nos parlementaires ont du mal à transpercer la muraille de chine .pardon de bercy

    Cour des Comptes : son rapport sur la DGFIP

    Cour des comptes sur la DVNI

     

    "L’internationalisation des échanges, la dématérialisation des procédures, la multiplication et la diversification des opérateurs transforment en profondeur les enjeux du contrôle fiscal. Face à ces évolutions majeures, l’organisation est restée, dans ses grandes lignes, celle des années 1980 et la mise en place, à compter de 2008, de la DGFIP, ne s’est pas accompagnée d’une réflexion sur les évolutions quantitatives et qualitatives à apporter aux moyens dédiés au contrôle fiscal."

    fraude fiscale,infractions et sanctions pénales
    source BOFIP depuis le 12 septembre 2012

    Chapitre 1 les poursuites correctionnelles pour fraude fiscale

     elles concernent le délit général de fraude fiscale et les infractions assimilées au délit général de fraude fiscale (chapitre1, cf. BOI-CF-INF-40-10),

      Section 1 : Délit général de fraude fiscale

     

    § Sous-section 1 : Éléments constitutifs du délit


    § Sous-section 2 : Mise en œuvre des poursuites


    § Sous-section 3 : Procédure judiciaire d'enquête fiscale


    § Sous-section 4 : Personnes responsables du délit


    § Sous-section 5 : Les peines

     

     Section 2 : Infractions assimilées au délit de fraude fiscale et délits spéciaux de fraude fiscale

     

     

    Chapitre 2 : Délits d'opposition à fonctions

     

    les délits d'opposition à l'établissement et au recouvrement de l'impôt :

    il s'agit du délit pénal d'opposition, individuelle ou collective, à fonctions 

       Chapitre 3 : Délit d'escroquerie de nature fiscale

     

    le délit d'escroquerie en matière de TVA est sanctionné par l'article 313-1 du code pénal, cette fraude représente un préjudice pour le Trésor, notamment par le remboursement de crédits de taxe fictifs

  • UE la solidarite financiere existe bien par Target II mais

     le sysrème target 2UE la solidarité financière existe bien :
    le système TARGET2

    Un de nos amis, Alex le banquier zurichois,  nous signale  que la solidarité financière entre les états de l UE  existe bien grâce au système target 2 alors que cette information est autocensurée

     

    Le sysrème TARGET 2 par WIKI



    mise à jour du 12 octobre

     

    la confimation du FMI

    Le rapport du FMI du 11 octobre 2012                                   le site du FMI

     

    « L’analyse exposée dans ce Rapport sur la stabilité financière dans le monde (GFSR) montre que malgré une récente évolution favorable des marchés financiers, les risques qui pèsent sur la stabilité financière se sont accrus depuis l’édition du GFSR d’avril 2012, la confiance vis-à-vis du système financier mondial étant devenue très précaire. Les efforts considérables qu’on de nouveau accomplis les dirigeants européens ont certes atténué les plus grandes craintes des investisseurs, mais la crise de la zone euro demeure la principale source de préoccupation. La perception des risques extrêmes concernant la redénomination de la monnaie a alimenté un repli des engagements financiers vers la périphérie de la zone euro. La fuite des capitaux et la fragmentation du marché qui en ont résulté ont fragilisé les fondements mêmes de l’union, à savoir, des marchés intégrés et une politique monétaire commune effective. »

     

    la tribune du 6 octobre

    A Genève, Le Prix Nobel d’économie Amartya Sen
    estime que les pays font trop d’austérité

    pour lire sa position diffusée par Le TEMPS
    Cliquer pour imprimer et lire

     

     

    Nos banques centrales se tiennent  donc par la barbichette

    BCE TARGET 2         Le site de la BCE

     

    Ce système oblige la BCE a couvrit les déficits des banques centrales nationales

     

     

    Une étude de l'institut allemand de recherche économique IFO mentionne que les déséquilibres au sein de la zone euro se manifestent dans les passifs et actifs des banques centrales au sein du système TARGET2. Selon cette étude, les recouvrements du compte TARGET de la banque centrale allemande sont par exemple passés de 5 milliards d’euros en 2006 à 323 milliards en mars 2011.

    Ce montant correspond aux déficits cumulés entre 2008 et 2010 des comptes courants des pays au centre de la crise de la dette – 365 milliards d’euro.

    Les auteurs de l'étude soutiennent que le système TARGET2 a donc permis des transferts massifs de ressources depuis les pays excédentaires vers les pays déficitaires. Les auteurs mettent en garde la BCE sur les dangers que fait courir l'accumulation de ces déséquilibres

     

      http://www.project-syndicate.org/commentary/sinn37/French [archive]

      (en) http://www.ceps.be/ceps/download/5904 [archive]

     

    En clair les pays créanciers sont collés aux pays débiteurs