Evaluations ; les methodes - Page 2

  • Evaluation immobilière en ligne

     

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    LE CADASTRE EN FRANCE

    LE GUIDE DE L'EVALUATION PAR L'ADMINISTRATION FISCALE 

     

    Estimation immobilière

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    L’information légale sur le patrimoine immobilier.

    Document cadastral ou hypothécaire : plan et matrice cadastrale, situation patrimoniale de personne ou hypothécaire de bien . 

    Patrimoine infos 

    A quand l’accès public au fichier immobilier ?

    Cass 3e chambre civile, 9 avril 2008 (Bull. n° 65, pourvoi n° 07-14.411)

    Les services fiscaux envisagent de créer en 2010 une version grand public du logiciel ŒIL qui s'appellerait PATRIN, ce qui suppose de supprimer les références aux noms des acheteurs et des vendeurs. La règle d’une évaluation contradictoire entre l’administration et le citoyen sera alors observée. 

    Accès au fichier des notaires .

    IMMO NOTAIRES ARGUS : Comparez avant d'acheter ou de vendre

    Ces informations  permettent de comparer le prix d’un bien immobilier avec ceux de maisons ou d’appartements ayant fait l’objet d’une vente à proximité.

    Ces données chiffrées sur les prix de l'immobilier ancien (plus de 5 ans) en Ile-de-France sont issues de la Base BIEN (Base d'Informations Economiques Notariales), base de données constituée par les notaires de Paris-Ile-de-France à partir des actes de vente passés dans les études de notaires.

    L’achat, le paiement et la livraison immédiate de ces données sont effectués en ligne de manière totalement dématérialisée et sécurisée.

    Le prix de la commande est de 10 €. Toute commande nécessite de disposer d’une adresse e-mail valable. Vous disposerez d'un délai de 7 jours pour consulter en ligne votre commande.


  • LES GARANTIES RESCRIT ET INTERPRETATION

     

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    LE RESCRIT FISCAL

    LES GARANTIES RESCRIT ET INTERPRETATION FORMELLE

     

     

     

    DEUX NOUVEAUX BOI du 4 octobre 2010

     

    pour imprimer la tribune avec ses liens cliquer

     

    Le législateur a donné aux contribuables, sous notamment l’article L 80A et L80B  LPF une garantie particulière pour  les sécuriser sur le plan juridique notamment en cas de changements d’interprétation de l’administration fiscale sur un texte fiscal.

     

    L'article L 80 A du livre des procédures fiscales (LPF) institue, au profit des contribuables, une garantie contre les changements d'interprétation formelle des textes fiscaux par l'administration.

     

    L'article L 80 B du livre des procédures fiscales (LPF) institue, au profit des contribuables, une garantie en cas de prise de position formelle sur l'appréciation d'une situation de fait au regard d'un texte fiscal

     

    Afin d’améliorer la lisibilité de ce dispositif, deux Bulletins Officiels des Impôts (BOI) du 4 octobre 2010  restructurent et amendent la doctrine administrative 13 L 1323 en commentant de manière distincte :

    - les dispositions prévues au 1er alinéa de l’article L 80 A et à l’article L 80 B (habituellement désignées sous le vocable de « rescrit »), BOI 13 L-11-10

    - et celles prévues par l’article L 80 A 2nd  alinéa. BOI 13 L-10-10

     

    Les conditions d'opposabilité de la doctrine doivent, toutefois, être distinguées selon que la garantie trouve son fondement dans le premier ou le second alinéa de l’article L80A LPF.

     

    Ces dispositions ont fait l’objet de commentaires dans la doctrine administrative 13 L 1323 datée de

     

    Depuis lors, des aménagements législatifs importants ont été apportés à cet article, ce qui nécessite une actualisation de la doctrine administrative applicable.

     

     Table analytique des rescrits publies

    Comment faire la demande de rescrits 

     

    I Les garanties en cas de prise de position formelle dit rescrit

     

    II Garantie contre les changements d'interprétation formelle des textes fiscaux par l'administration.

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  • O FOUQUET de l'évaluation des titres non cotés

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    Avec l'autorisation de la Revue  Administrative

     

    DROIT DES CONTRIBUABLES.jpgL’EVALUATION DES TITRES NON COTES

    Par O FOUQUET

    Ou les aléas de l'évaluation  des titres non cotés : du droit ou du fait?"

     

    cliquer pour lire et imprimer 
     

    Les quatre enseignements  

     

    L’évaluation des titres non cotés donne lieu à de fréquents litiges entre les contribuables et l’administration. En effet, la diversité des situations qu’il s’agisse de la société ou des actionnaires, et la diversité des méthodes d’évaluation ouvrent la voie à des discussions sans fin de marchands de tapis. 

    1er enseignement  la valeur est aussi voisine que possible de celle  qu’aurait entraîné le jeu normal de l’offre et de la demande à la date où la cession est intervenue  

    2eme enseignement Sur  l’abattement pour non liquidité 

    3ème enseignement Sur  la décote de minorité 

    4ème enseignement Une  libéralité n'existe que si l’écart est  significatif.

     

    Au niveau pratique, la lecture de ces deux arrêts montre que l’administration reconnait l’application cumulée des abattements de minorité et de liquidité ...

     

    Deux décisions récentes du Conseil d’Etat

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  • Evaluation les abattements hors la loi

    Avocatfiscaliste,avocatfiscal,droitfiscal,contentieuxfiscal,controlefiscal,sursisdepaiement,examen de situation fiscale,residence fiscale, tracfin et fraude fiscale  

    cour de cassation.jpgEvaluation : les abattements hors la loi ???? 

    Patrick Michaud, avocat

     

    La cour de cassation a rendu deux arrêts concernant l'évaluation d'immeuble en matière l’ISF et les droits de donations avec des divergences sur les points suivants

     

    Abattement sur la liberté d'aliéner

    Abattement pour occupation familiale

    Abattement pour indivision en usufruit

     

    pour imprimer la tribune cliquer   

     

     

    Evaluation des titre non cotés  par O Fouquet

     

    Evaluation  en matière d’enregistrement 

     

     

    EN MATIERE D’ISF : Abattements rejetés

     

    Conséquences de la Clause d'interdiction d'aliéner ou
    de l’occupation à titre de résidence secondaire sur la valeur

     

    7 G-3-10 n° 69 du 22 juillet 2010 

     

    Cour de cassation,  Ch com, 27 octobre 2009, 08-11.362   Aff. de leusse

     

     

    Mme X... Y... a fait donation, en 1978, à ses enfants de la nue-propriété d’un bien immobilier situé au bord du lac Léman composée d’un château avec parc d’agrément et dépendances ;

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  • SOUS EVALUATION FRAUDE FISCALE ET ISF

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      FRAUDE FISCALE A L ISF  

    Les tribunes EFI sur le pénal fiscal

     

    SOUS EVALUATION FRAUDE FISCALE ET  ISF

     

    La  jurisprudence sur l’application des sanctions correctionnelles de la fraude fiscale en matière  d’enregistrement sont exceptionnelles sauf  si il y a des preuves de manœuvres frauduleuses

     

    L’article 1741 du code des impôts

     

    La cour de cassation  vient de confirmer l’application de l’article 1741 du code des impôts  

    en cas de sous évaluation de biens

    dans le cadre de l’ISF et de donation partage

     

    Cour de cassation,Chambre criminelle, 30 juin 2010, 09-86.249, Inédit 

     

    La cour d'appel de TOULOUSE, chambre correctionnelle avait  par arrêt du 10 septembre 2009 condamné pour fraude fiscale Michel X pour avoir souscrit des déclarations minorées relatives à l’ISF et pour avoir minoré la valeur déclarée des immeubles donnés au titre d’une donation-partage.

     

    La cour de cassation a confirme l’arrêt

     

    - Alors que les droits étaient contestés devant le « tribunal administratif « (note deP. Michaud il faut lire à mon avis du tribunal de grande instance )

     

    aux motifs propres que le fait que Michel X... ait introduit une action en contestation devant le tribunal administratif n'interdit pas à la juridiction pénale de statuer en apportant sa propre appréciation sur l'existence et l'étendue de la dissimulation fiscale ;

     

    -Il convient de préciser que le contribuable était un officier public

     

    « la profession de Michel X..., visée par les premiers juges, est une circonstance de fait permettant de conclure que, mieux que tout autre, il était informé de la valeur réelle des biens composant son patrimoine et que, de ce fait, la minoration de leur valeur ne résultait pas d'une méconnaissance mais, au contraire, d'une volonté délibérée de fraude

     

    Michel X... ne s'expliquait pas sur l'omission de déclarer des biens composant l'actif imposable ; que, étant notaire de longue date, il ne pouvait ignorer les prix pratiqués en 2004 et il n'ignorait pas les règles applicables en matière de déclaration fiscale ; que les minorations sont constantes et plurielles « 

     

    Note de P Michaud :

     

    L'objectif de cette tribune n'est pas d'affoler les populations alors que depuis de trés nombreuses années le nombre de condamnations pour fraude fiscale reste stable -environ 1000 par an- et que les sanctions ne sont pas "exhorbitantes ".

     

    Mais nous savons tous que la sanction pénale a plusieurs objectifs, notamment celui de l'exemplarité .

     

     Depuis un certain temps, la DGFIP recherchait des situations exemplaires de fraude fiscale aux droits d’enregistrements notamment en cas de sous évaluation de biens   hors les situations de manœuvres frauduleuses ou déguisées.

     

     La situation jugée  par la cour de cassation est d’autant plus exemplaire que le contribuable était un notaire.

     

    L’objectif politique de correctionnaliser  cette sous  évaluation  n’est pas de renvoyer en correctionnel nos concitoyens cachotiers et sous évaluateurs mais de rendre public  l’existence d’un risque fiscal potentiel et ce tant  pour les contribuables que pour leurs conseils en matière de droits d'enregistrement et sans oublier la taxe de 3%

     

     

     

     

     

     

  • ISF: évaluation,vers un durcissement

    medium_allergie_fiscale.jpgLE GUIDE ADMINISTRATIF DE L'EVALUATION éd 2007

    ACCORD FISCAL PREALABLE D'EVALUATION 

    La commission de conciliation : une protection

    Excepté l'abattement légal de 30 % ( à compter du 1er  janvier 2008)sur la valeur de la résidence principale il n'existe pas d'autre décote fiscale officiellement admise. Il faut donc faire preuve de prudence.

    Attention, le délai de reprise maximum de l'administration passe  de 10 à 6 ans pour les contrôles commencés après le 1er juin 2008

    POSITION ADMINISTRATIVE 

    L'administration avait déjà  affirmé à plusieurs reprises qu'aucun abattement ne pouvait être applicable, quelle que soit la nature du bien (notamment

    Nouveau BOI du 11 septembre 2007  7S -4-07

    Rép. Poniatowski, " JO AN " 15 avril 1996, p. 2026).

    La Cour de cassation a confirmé cette doctrine administrative à propos de l'évaluation des titres de sociétés cotées

    (Com. 20 octobre 1998, " Lansard ",).

    POSITION DE JURISPRUDENCE

    A PRINCIPE  

    La jurisprudence a précisé que la valeur de titres non cotés " est égale au prix qui pourrait être obtenu, au 1er janvier de l'année d'imposition, par le jeu de l'offre et de la demande dans un marché réel compte tenu de l'état dans lequel se trouve le bien " (notamment

    Com. 10 mai 1994, n° 1124 D Aff Chabran).

    B APPLICATION  

    DECOTE ADMISE

     -          décote admise si liée à la présence d'une clause d'agrément pour la cession des titres (Com. 1er avril 1997, n° 95-12. 723 Aff Marion)

     

    -         décote admise au titre d'une participation simplement minoritaire de l'associé dans la société (Com. 6 mai 2003, n° 748 F-D, " Cts Dupouy ").  Ces solutions ont été rendues en matière de droits de mutation par décès,mais ces  règles d'évaluation sont, conformément à l'article 885 S, les mêmes en matière d'ISF.

     

    DECOTE REFUSEE:VERS UN DURCISSEMENT  

             A En cas de démembrement  entre nue propriété et usufruit

    Com. 20 mars 2007,N°  05-16751

    La Cour de cassation s'aligne sur les positions de l'administration fiscale en rappelant que l'article 885 G a justement " pour but de faire obstacle à la prise en compte du démembrement pour la détermination de l'assiette de l'impôt sur la solidarité sur la fortune et s'oppose à l'application de tout abattement dont l'objet serait de constater une diminution de valeur du bien au titre de ce démembrement "

    Le démembrement de propriété sur titres non cotés ne serait donc source d'aucune décote possible sur la valeur déclarée dans le cadre de l'ISF.  

     

               B En cas d indivision successorale

    Cass Com 20 mars 2007. n°05-17139     

     

    La Cour de Cassation vient de juger « l'état d'indivision dans lequel se trouvent les héritiers sur la pleine propriété du bien reçu par succession n'affecte pas la valeur de ce bien au jour de sa transmission ».

    En clair, la valeur des titres au jour du décès ne peut être minorée en raison de cette indivision postérieure.  

    C En cas de  clause d'interdiction d'aliéner 

    (Cass.com. 5 février 2007 n°05-12939

    La cour de cassation vient de décider que des titres donnés avec interdiction temporaire d aliéner et de nantir devaient  être évalués sans tenir compte de ces contraintes .

     

    .

  • Vaut-il mieux partager ou vendre un bien hérité ?

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    5b16b25a710f3a8f9912363c22e79f6f.jpgJe blogue l'analyse de bon sens de mon ami et confrère Jean Yves Mercier paru dans le MONDE du 24 février 2008        

     

     

     

     

     Les nouvelles règles fiscales sur les succession en 2008

    CHRISTINE ET JEAN ont reçu en héritage de leur père Robert, décédé en 2002, une villa située en bord de mer que celui-ci possédait en propre pour l'avoir lui-même reçue de ses parents. Ce bien n'avait donc pas fait partie de la communauté constituée entre Robert et son épouse, décédée avant lui.

    Christine et Jean se retrouvent chaque été dans cette villa avec leurs familles respectives. La cohabitation devient toutefois difficile, car chaque branche a maintenant des enfants mariés et des petits-enfants. L'état d'entretien laisse à désirer, car ni la soeur ni le frère ne se sentent pleinement responsables du devenir de cette villa, restée indivise entre eux.

    Ils songent à la vendre. Entre l'estimation qui en a été faite dans la déclaration de succession (200 000 euros) et sa valeur de marché actuelle (450 000 euros), la plus-value est importante. Que leur resterait-il à chacun, tous impôts et frais déduits, s'ils vendaient la villa à ce prix, sachant que les frais d'agence se monteraient à 20 000 euros ? Quel serait l'impôt sur la plus-value ?

    Le prix de revient (les 200 000 euros retenus pour le calcul des droits de succession) devrait être augmenté de la part des droits en cause et des honoraires du notaire afférents à la transmission de l'immeuble qui s'est opérée en 2002 et de la majoration forfaitaire de 15 % qui s'applique aux cessions des biens acquis depuis plus de cinq ans. Soit un prix de revient corrigé de 262 000 euros. Le prix de cession net de la commission d'agence serait de 430 000 euros, d'où une plus-value brute de 168 000 euros. Dans la perspective d'une vente courant 2008, cette plus-value serait réduite de 10 % - abattement applicable pour chaque année de possession de l'immeuble au-delà de la cinquième. Le plus-value imposable serait donc de 151 200 euros et l'impôt correspondant, au taux forfaitaire de 27 %, de 40 824 euros. Les disponibilités dégagées par la vente seraient de 389 176 euros, soit 194 588 euros chacun.

    Christine note que, si elle devait réinvestir ce qui lui revient de cette vente dans une villa équivalente, il lui faudrait débourser un total de 286 912 euros.  

    Elle propose donc à Jean de lui racheter sa part indivise pour la moitié de la valeur estimée de la villa : 225 000 euros. Dans ce cas, il s'agira, non pas d'une vente, mais d'un partage avec soulte d'un bien acquis par succession. Pas de frais d'agence, pas d'impôt de plus-value. Seuls seront dus des droits de mutation limités à 1,10 % de la valeur de la villa et les frais de l'acte notarié (2 %).

    Ce traitement favorable tient aux dispositions du code civil qui confèrent un effet simplement déclaratif au partage entre indivisaires des biens issus d'une succession. L'attributaire, même s'il doit verser une soulte pour désintéresser le copartageant, est réputé être devenu l'entier propriétaire du bien depuis la date d'ouverture de la succession, ce qui exclut que le bénéficiaire de la soulte puisse être considéré comme ayant cédé à titre onéreux ses droits indivis.  

    Jean est séduit par cette proposition. Il recevra 30 412 euros de plus que ce qu'il pouvait escompter de la vente à un tiers. Christine aura investi 225 000 euros plus les frais de l'ordre de 2 % de 450 000 euros (9 000 euros), soit 234 000 euros. Soit nettement moins que les 286 912 euros qu'elle aurait dû investir pour acquérir une autre villa comparable. Elle sera entièrement propriétaire de la villa en 2002. Dans neuf ans, la cession de celle-ci échappera à toute imposition de plus-value.

  • LES COMMISSIONS FISCALES

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    Pour imprimer avec le lien, cliquer

     

    1) La commission de conciliation et le non résident

     

    2) Les comités administratifs pour les entreprises en difficulté

     

    3) La commission des infractions fiscales (C.I.F.)

     

    4) Le comité du contentieux fiscal, douanier et des changes

     

    5) La commission départementale et le non résident

     

    6) L’abus de droit et le C.C.R.A.D.

     

     7) Procédure d'accord préalable en matière de prix de transfert

     

  • 1)la commission de conciliation fiscale

    a3f13bf3a3ed60826034b58de25d891b.jpgDans le cadre de l'analyse de la procédure contentieuse fiscale, nous analyserons les différentes commissions qui ont ,en droit, pour objet de protéger le contribuables

    Pour imprimer et diffuser avec le lien, cliquer

     

    I La commission départementale de conciliation

     

    L'intervention de la commission de conciliation est possible lorsque l'administration relève une insuffisance des prix ou des évaluations en matière d’ISF ou de droit de succession et que l'insuffisance porte sur un immeuble, un fonds de commerce, une clientèle, un droit au bail, un navire ou un bateau, ainsi que sur des biens meubles corporels et des titres non cotés.

     

    LES TEXTES   LPF art. L 59 et  art. R 59-1  cliquer

    Documentation administrative . 13 M-34, 14 mai 1999.   cliquer

    Le désaccord entre le contribuable , résident ou non résident peut être soumis, pour avis, à la commission qui peut être saisie par l'administration ou par le contribuable sauf en cas de taxation d’office.

    ATTENTION, le contribuable dispose, à cette fin, d'un délai de trente jours à compter de la réception de la réponse de l'administration rejetant ses observations.et ce sous peine d’irrecevabilité  

    Il peut adresser sa demande soit à l'administration (qui doit obligatoirement y donner suite, sous peine d'irrégularité de la procédure), soit directement soit au secrétariat de la commission.

    Cette saisine, qui entraîne sursis à l'établissement de l'imposition jusqu'à la notification de l'avis rendu par la commission.

     L'avis de la commission est notifié au redevable par l'administration qui l'informe, en même temps, du chiffre qu'elle se propose de retenir comme base d'imposition (notification non interruptive de prescription).

     La procédure devant la commission est donc toujours préalable à la mise en recouvrement Ensuite l'impôt est mis en recouvrement et la procédure de contentieux fiscal peut alors s’appliquer

    Règles de preuve  LPF art. L 192 cliquer

     

    Par ailleurs,dans l'hypothèse où, après la mise en recouvrement, le contribuable désire présenter une demande en décharge ou en réduction de l'imposition par voie de réclamation contentieuse, l'administration supporte la charge de la preuve quel que soit l'avis rendu par la commission. Sauf exceptions