Dossiers budgétaires - Page 4

  • La loi du retour partiel au passé

    fleurs fanees.jpgle dossier parlementaire

    Le sénat et l‘assemblée ont vote la première loi de finances rectificative 2011 qui est donc définitive sous reserve de lègères modifications par la CMP ou d'une forte  résistance du conseil constitutionnel notamment sur la rétroactivité de certaines dispositions

    La loi de reforme de l’isf a été pour les pouvoirs politiques  un formidable retour au passé pour une énorme majorité  de contribuables mais sans que la suppression de l 'ISF n'est été adoptée pour des raisons d'abord politiques

    Je vous livre quelques articles de  ce retour partiel  au passé :

     pour lire le très interessant rapport Marini cliquer sur chaque lien

    Une fiscalité complexe et pénalisante par le  sénateur Marini

     

    1. Fiscalité patrimoniale : de quoi parle-t-on ?

    2. Les graves défauts du « modèle » français
    a) Une imposition à toutes les étapes, avec des taux nominaux élevés

    b) Un ISF devenu une originalité coûteuse

    c) Le bouclier fiscal : un cautère devenu inacceptable pour nos compatriotes

    d) Une fiscalité des revenus de l'épargne devenue incompréhensible

    3. Les conséquences de ces (non-)choix 

     

    Le choix politique

    Le message est clair : maintien de l’ISF pour des raisons politiques et  la perte de recettes de sa modeste réforme est supportée principalement  par les mutations à titre gratuit mais toutefois sans revenir sur la forte augmentation des abattements sur les DMTG.
    Les gains ISF ont été une gouttelette d’eau par rapport aux conséquences fiscales pour de très nombreux contribuables

    I- L’augmentation du délai de rappel des donations

    Lire le rapport MARINI

    L’article 3 de la loi augmente de six à dix ans le délai de rappel des donations. Le dispositif en revient donc à la situation qui existait avant 2006.

    A quand une modification des autres délais ???

    Le nouvel article  modifie dans ce sens le deuxième alinéa de l'article 784 du code général des impôts, en remplaçant le nombre « six » par le nombre « dix ».

    Les donations effectuées entre l'été 2001 et l'été 2005 seraient en conséquence réintégrées aux successions ayant eu lieu à l'été 2011.

    Les sauvegardés de la nouvelle prescription

    Cette nouvelle prescription  bien entendue rétroactive ne s‘applique toutefois pas pour les trusts car l’article 6  de la lot  prévoit que l'imposition des   donations faites au travers d' un  trust ne s appliquera qu’âprès l’entrée ne vigueur de la loi  

    III. – Les 2° à 4° du I et le II s’appliquent aux donations consenties et   pour des décès intervenus à compter de la publication de la présente loi.

     

    II- La rectification de la valeur d'un bien transmis entre six et dix ans

    L’article 3 a créé un nouvel article L. 186 bis disposant que « la valeur des biens faisant l'objet des donations antérieures ajoutées à une donation ou une déclaration de succession en vertu des dispositions du deuxième alinéa de l'article 784 du code général des impôts peut, pour l'application de ce seul alinéa, être rectifiée ».

    Le but de ce dispositif est de permettre la rectification de la valeur d'un bien transmis entre six et dix ans, afin d'asseoir les DMTG dus à raison de la succession ou de la donation considérée sur la base de la réalité des donations précédentes. (sic!!)

     

    III-Suppression des réductions de droits de donation liées à l'âge du donateur

    L’article 4  a  supprimé  les réductions de droits de donation liées à l'âge du donateur.(Art. 787 B, 787 C et 790 du code général des impôts) 

     

    IV - Augmentation du droit de partage à 2.5% au lieu de 1,1%

    V- Augmentation de l impôt –assiette et taux - en cas de démembrement d’un contrat d’assurance vie

    VI Augmentation du tarif des droits de mutation à titre gratuit pour la plus haute tranche

     

    -Tarif des droits applicables en ligne directe
    Au-delà de 1 722 100 euros   40% au lieu de 35%
    -Tarif des droits applicables entre époux et entre partenaires liés par un pacte civil de solidarité
    Au-delà de 1 722 100 euros  45% au lieu de 40%

    ATTENTION les droits de successions entre époux et pacsés ont été totalement supprimés en aout 2007, le tarif ne vise que les donations

     

    VII L’intégration des trusts dans le dispositif des DMTG

     

     

  • La France et l’Exit tax : une mémoire douloureuse

    exit taxLa France et l’Exit tax : une mémoire douloureuse
      par Benjamin BRIGUAUD

     

     

     

    Les travaux de Mr MARINI

     

    ARTICLE 18 (Art. 167 bis [nouveau] et 150-0 B bis du code général des impôts, art. L. 136-6 du code de la sécurité sociale) - Imposition des plus-values latentes lors du transfert par les contribuables de leur domicile fiscal hors de France (« Exit tax »)
    CLIQUER

     

    la chronique sur l'exit tax par Benjamin BRIGUAUD  en htlm  

     

    la chronique sur la tax exit par  Benjamin BRIGUAUD  en PDF 

     

    L’ancien mécanisme d’Exit tax. 1 

    L’exit tax remise au goût du jour pour des motifs budgétaires et politiques. 2 

    Bref examen du dispositif (art 167 ter nouveau). 4 

    Le champ d’application du dispositif4 

    Le régime institué par le dispositif4 

    Les obstacles à l’application du dispositif : de désagréables réminiscences ressurgissent  5 

    Les effets probables de l’exit tax : les conséquences enchanteresses d’une relation désenchantée ?  8 

    L’exit tax : Et ailleurs ? Les mécanismes analogues institués par nos voisins. 8  

     

    De 1998 à 2004, le transfert de domicile fiscal hors de France donnait lieu à l’imposition des plus-values latentes afférentes à des participations supérieures à 25 % (ancien article 167 bis du Code général des impôts (CGI)). Existait également un dispositif d’imposition des plus-values de cession ou d'échange de valeurs mobilières et de droits sociaux en report d'imposition (ancien article 167‑1 bis dudit Code).

     

    Le mécanisme de l’article 167 bis CGI a été jugé contraire au droit communautaire par l’alors CJCE (aujourd’hui CJUE) dans son arrêt C-9/02 Lasteyrie du Saillant en date du 11 mars 2004.

     

    L’exit tax remise au goût du jour pour des motifs budgétaires et politiques

    1)    Les impératifs budgétaires à l’origine du dispositif 

     

    Dans une perspective structurelle  d’une part: la dégradation progressive des finances publiques exacerbée par la crise

    Dans une perspective conjoncturelle d’autre part : la nécessité de financer la réforme de l’ISF

    2)   Les justifications politiques du dispositif 

    En premier lieu, selon la fin visée par ce mécanisme : tentatives de limitation de l’évasion fiscale

    En deuxième lieu, selon les personnes affectées par ce mécanisme : nécessité de solidarité et de contribution au financement de services publics ayant concouru à leur réussite matérielle.

    En troisième lieu, dans une perspective plus générale, selon la cohérence de la réforme au regard du départ à l’étranger pour des motifs fiscaux, comme l’indique le rapport présenté par M. Gilles Carrez : la réforme vise clairement à faire obstacle aux départs à l’étrangers. Cet objectif se décline sous deux angles : d’une part, par un acte de suppression, en supprimant une des dimensions fiscales incitant habituellement au départ à l’étranger (le caractère confiscatoire de l’ISF) ; d’autre part, par un acte de création, en créant un dispositif renchérissant ce même départ (l’exit tax). La suppression incite en amont, la création entrave en aval.

    En quatrième lieu, et toujours dans une perspective de cohérence de la réforme, selon la nature de la matière imposable visée par cette dernière : moindre taxation des éléments du patrimoine (dimension statique) d’un côté, imposition accrue des « mouvements » du patrimoine (dimension dynamique : successions ; donations ; cessions) d’un autre côté. L’exception à cette tendance demeure la taxation sur les résidences secondaires des non résidents (sans omettre la simplification du régime fiscal des pactes d’actionnaires), qui, à l’inverse, témoigne d’une imposition accrue d’un élément statique du patrimoine. Peut-être peut-on déceler ici une autre tendance de la réforme, basée sur la distinction entre résidents et non résidents (ou entre domiciliés et non domiciliés) avec la plus forte mise à contribution des seconds au profit des premiers… L’assimilation posée et le transfert d’imposition opéré par ce dispositif constituent d’ailleurs une décision politique reprenant clairement ce départ entre résidents et non résidents… 

     

     

     exit_tax_final4.doc

  • « Les leçons de la crise n'ont pas été tirées »par VGE

    volcan auvergne.jpg« Les leçons de la crise n'ont pas été tirées »

    Par Valéry Giscard D’Estaing

    Dans un interview aux Echos, V.Giscard D'Estaing apporte son analyse sur la situation économique.

    En dehors de toute considération politicienne, je  diffuse sa position notamment au niveau de la fiscalité.
    Par ailleurs, il soulève un principe que nous connaissons tous  

    La sécurité juridique en droit constitutionnel français 

    Par  François Luchaire, Ancien membre du Conseil constitutionnel  

     

    Anne-Laure VALEMBOIS - Cahiers du Conseil constitutionnel n° 17  

    interview en htlm               interview en pdf  

    Quels sont à vos yeux les enjeux de la prochaine campagne présidentielle ?

     

    Retrouver une croissance forte et continue, pour offrir des emplois aux jeunes ! La France doit retrouver une meilleure compétitivité. Faute de quoi, nous continuerons de nous laisser distancer par nos concurrents.

    Notre système éducatif est désormais tourné vers la gestion et pas suffisamment vers la production. Des réformes importantes ont été menées en faveur de l'enseignement supérieur. Mais il faut nous fixer pour priorité de former de bons ingénieurs à tous les niveaux du secteur productif.

    Nous aurons davantage besoin d'inventeurs et de techniciens que de gestionnaires. Nous devons aussi favoriser l'émergence de PME disposant d'une taille minimale pour pouvoir innover, investir et exporter.

    Il faut enfin sortir de la divagation fiscale dans laquelle nous sommes plongés.

     

     La France est le seul grand pays industriel au monde où les dirigeants d'entreprise ne connaissent pas le régime fiscal auquel ils seront soumis l'année suivante !

     

    La dernière trouvaille est de vouloir augmenter les droits de succession en ligne directe, alors qu'ils sont faibles ou inexistants dans la plupart des pays voisins.

     

    On s'éloigne de la règle d'or de la fiscalité qui consiste à avoir « une assiette large et des taux modérés ».

     

    C'est cette règle qui assure la paix fiscale et procure des rentrées régulières.

     

     http://vge-europe.eu/public/Echos.pdf

  • Trusts vs Taxation

    trust3 (2).jpgTrusts vs Taxation

     

    First overview of draft legislation

     

     

    France/ THE NEW TAX ON TRUST

     

    LA NOUVELLE FISCALITE SUR LES TRUST 

     

    OECD Forum 2011.The fight to restore trust 

    OECD Tax Co-operation 2010

     

    Professor Robert Anthony

    www.antco.com

     

     

    Patrick Michaud

    www.etudes-fiscales-internationales.com

     

     

     

     

    Taxation of the assets or the rights of a trust to wealth tax

    and transfer taxes where there is no consideration

     

    The article 6 of the finance bill rectified of 2011 aims at confirming and at covering the taxation of trusts and legal comparable foreign legal entities for transfer taxes where there is no consideration and wealth tax.

    Thanks to the procedure of regularization of year 2009, the French administration was able to have a perfect knowledge of the schemes made a certain numbers of French residents to try to avoid taxes. They used this experience to prepare dissuasive texts.

  • Le Crédit Impôt Recherche 2011 une opportunité

    POUSSE ARBRE.jpgDepuis le 1er janvier 2008, le CIR consiste en un crédit d’impôt de 30 % des dépenses de R&D jusqu’à 100 M€ et 5% au-delà de ce montant.

    Les entreprises entrant pour la première fois dans le dispositif bénéficient d’un taux de 40 % la première année puis de 35% la deuxième année sous réserve qu’il n’y ait aucun lien de dépendance entre l’entreprise et une autre entreprise ayant bénéficié du CIR et que le capital de l’entreprise ne soit pas détenu à 25% au moins par un associé détenant ou ayant détenu au cours des 5 dernières années 25 % du capital d’une autre entreprise n’ayant plus d’activité effective et ayant bénéficié du CIR.

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  • Participons aux travaux de nos députés

     assemblee nationale.jpgNosDéputés.fr est un site qui cherche à mettre en valeur l'activité parlementaire des députés de l'Assemblée Nationale Française.

    Participez aux débats « Simplifions la loi 2.0 » !

    En synthétisant les différentes activités législatives et de contrôle du gouvernement des élus de la nation, ce site essaie de donner aux citoyens de nouveaux outils pour comprendre et analyser le travail de leurs représentants.

    Conçu comme une plateforme de médiation entre citoyens et députés, le site propose à chacun de participer et de s'exprimer sur les débats parlementaires.

    Au travers de leurs commentaires, les utilisateurs sont invités à créer le débat en partageant leur expertise lorsque cela leur semble utile. Peut-être pourront-ils ainsi nourrir le travail de leurs élus ?

    http://www.regardscitoyens.org/

     

     

  • rapport sur les prélèvements fiscaux et sociaux en France et en Allemagne.

    cour des comptes.jpg Les prélèvements fiscaux et sociaux
    en France et en Allemagne
     
     

      

    La Cour des comptes a  rendu public le vendredi 4 mars son rapport sur les prélèvements fiscaux et sociaux en France et en Allemagne.

    Dans son rapport sur les prélèvements fiscaux et sociaux en France et en Allemagne, la Cour des comptes constate des facteurs de divergence économique "préoccupants" pour la France en matière de compétitivité et de coût du travail. .Elle juge nécessaire une évolution de notre politique de prélèvements autour d'objectifs de croissance, de compétitivité et de réduction des déficits publics.

    La baisse du cout du travail va devenir une priorite.Ira t on vers des cotisations sociales officiellement progressives ou dégressives (ce qui economiquement la même chose mais pas politiquement )? Par ailleurs comme nous l' avions à plusieurs reprises analysé : les deux assiettes fiscales non délocalisables sont officiellement reconnues : l'immobilier et la consommation

    les augmentations d' impots vont se faire autour de la TVA,de l'immobilier tant au nveau local que national,une diminution de l IS pour les bénéfices non distribués et en ce qui concerne l ISF, l'idée de son remplacement par une imposition sur le patrimoine déclarable dans la déclaration des revenus -genre imposition minimum ?? est dans l 'air..l'intéret de tels débats est aussi que les tabous et gros mots  tombent à l'eau..

    Par ailleures , les baisses se feront d'abord sur les cotisations sociales employeurs .

    L'impot va remplacer les cotisations sociales,l'exemple de l'allemagne de 2006 est dans tous les esprits.

    Cela passe, selon les sages de la rue Cambon, par une stratégie fiscale de moyen terme dont la mise en œuvre doit s'inscrire "dans la durée et la continuité". 

     

    LE COMMUNIQUE DE L ELYSEE

    L ANALYSE DE REUTERS

     

    LE RESUME

    LE RAPPORT

    le plan

    LES COMPARAISONS IR TVA IS ET ISF

    DE LA TVA SOCIALE A LA TVA EMPLOI

    Allocutions

    Les prélèvements fiscaux et sociaux en France et en Allemagne   

     

    Fiches de presse

    - Les prélèvements fiscaux et sociaux en France et en Allemagne

    Synthèses

    - Les prélèvements fiscaux et sociaux en France et en Allemagne

      

     

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  • SIMPLIFIONS NOTRE GESTION

    SIMPLIFIONS NOTRE GESTION

     

     

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    04/02/2011 - la transformation de votre entreprise en EIRL

     

     

     

  • Les lois financières 2010-2011

    legion.jpg

     

    cette tribune sera affichee dans la tribune actualites a droite de votre ecran jusqu'en janvier 2011

    la loi de finances rectificative pour 2010 

    Le dossier parlementaire 

     

    la loi de finances pour 2011  

    le communiqué du 29 septembre 

    le dossier parlementaire

     

    loi de financement de la sécurité sociale pour 2011 

    le communiqué du 28 septembre 2010

    le dossier parlementaire

     

    Tribune  Niches fiscales et sociales les rapports

     

    Rapport du conseil des prélèvements obligatoires 2010

    Entreprises et "niches" fiscales et sociales, 

     

     Le communiqué de presse

    Le rapport sur les niches des entreprises

    La synthèse 

    Dans le  rapport visé ci dessus , que les députés lui avaient commandé et qu’il leur a été présenté mercredi 6 octobre, le Conseil des prélèvements obligatoires formule 70 propositions visant à mieux encadrer et, surtout, à réduire les niches fiscales et sociales dont bénéficient les seules entreprises : l’institution propose ainsi “entre 15 et 29 milliards d’euros” d’économies, sachant que le manque à gagner total pour l’Etat, induit par ces différents avantages fiscaux, est de 172 milliards d’euros cette année. 

     

     

     

     

     

     

  • J L BORLOO Pour un Grenelle de la fiscalité

    borloo.jpgJEAN-LOUIS BORLOO

     

    Il faut une vision pour 2020.

     

     

     

     

    « La compétitivité doit être notre priorité »

     

     

                      pour imprimer cliquer   

     

      Je diffuse le ballon d' essai de politique de JL Borloo
    daté de début septembre

     

    A lire aussi

    le rapport Sarkozy-Borloo

     

    L'architecte et l'horloger

     

     

     

     LES ECHOS  DU 20/09/10  |  00:36  |  Julie Chauveau

     

    Jean-Louis Borloo est considéré comme un successeur possible de François Fillon si ce dernier devait quitter Matignon. Il livre aux « Echos » sa conception de la dernière étape du quinquennat avant la présidentielle et souligne que 2012 se jouera sur une « une vision stratégique » répondant à la mutation du monde. « J'y travaille vraiment », déclare-t-il.  

     

    Faut-il supprimer le bouclier fiscal et l'ISF ?

     

    L'heure n'est pas à bouger un curseur sur tel ou tel impôt. Nous sommes à l'aube d'une heureuse révolution fiscale et je ferai en temps voulu des propositions très précises avec les centristes.

     

    La fiscalité sera-t-elle l'un des grands débats de 2012 ?

     

    Oui. Car la fiscalité, ce n'est pas de la technique, ce sont des choix politiques, à la fois de solidarité, d'investissement et de soutien de la compétitivité. Ne faisons pas un débat sur les modalités là où il faudrait un débat sur les finalités.

    Pour aller plus loin, je fais une proposition : organisons un Grenelle de la fiscalité autour de 2012. Il faut réintroduire de la simplicité, de la visibilité et accentuer l'équité fiscale ; il faut mettre de l'intelligence dans la fiscalité. 

    Lire la suite